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MARCEL PROUST: vie et oeuvre

Publié le 09/12/2021

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MARCEL PROUST est le fils d'un médecin réputé. Sa mère appartenait à la riche bourgeoisie israélite. A neuf ans, il commence à souffrir d'un asthme nerveux, qui affine sa sensibilité déjà excessive. Après avoir été un brillant élève du lycée Condorcet, il commence des études de droit, qu'il abandonne, et des études de lettres, qu'il pousse jusqu'à la licence. Il se passionne pour l'enseignement de Bergson. L'été, il fréquente les plages de la Manche, Cabourg, Trouville. La fortune de ses parents lui permet de vivre en dilettante. Il est très répandu dans le monde. On le voit chez la princesse Mathilde, chez la princesse de Polignac, chez Mme de Caillavet, chez Mme Straus. Ce jeune homme si snob a une vie intérieure très riche. Il porte un très vif intérêt aux problèmes d'esthétique. Il publie des essais et des articles, songe à quelque ouvrage de plus longue haleine. Après la mort de son père (1903) et celle de sa mère (1905), sa maladie s'aggrave. Il se cloître dans une chambre aux murs tapissés de liège, n'en sortant que rarement et tard la nuit, dormant le jour, travaillant le reste du temps. Il publie à compte d'auteur son premier roman, Du côté de chez Swann, en 1913. L'oeuvre n'a de succès que dans un milieu restreint. La guerre survient, qui le bouleverse. La gloire de Proust éclate en 1919, quand son roman, A l'ombre des jeunes filles en fleurs, reçoit le prix Goncourt. Il reprend alors contact avec le monde. En septembre 1922, il est atteint d'un refroidissement. Refusant de se conformer aux prescriptions des médecins, il s'acharne au travail. Il meurt le 18 novembre.

« MARCEL PROUST est le fils d'un médecin réputé.

Sa mère appartenait à la riche bourgeoisie israélite.

A neuf ans, il commence à souffrird'un asthme nerveux, qui affine sa sensibilité déjà excessive.

Après avoir été un brillant élève du lycée Condorcet, il commence desétudes de droit, qu'il abandonne, et des études de lettres, qu'il pousse jusqu'à la licence.

Il se passionne pour l'enseignement deBergson.

L'été, il fréquente les plages de la Manche, Cabourg, Trouville.

La fortune de ses parents lui permet de vivre en dilettante.

Il esttrès répandu dans le monde.

On le voit chez la princesse Mathilde, chez la princesse de Polignac, chez Mme de Caillavet, chez MmeStraus.Ce jeune homme si snob a une vie intérieure très riche.

Il porte un très vif intérêt aux problèmes d'esthétique.

Il publie des essais et desarticles, songe à quelque ouvrage de plus longue haleine.

Après la mort de son père (1903) et celle de sa mère (1905), sa maladies'aggrave.

Il se cloître dans une chambre aux murs tapissés de liège, n'en sortant que rarement et tard la nuit, dormant le jour, travaillantle reste du temps.

Il publie à compte d'auteur son premier roman, Du côté de chez Swann, en 1913.

L'oeuvre n'a de succès que dans unmilieu restreint.

La guerre survient, qui le bouleverse.

La gloire de Proust éclate en 1919, quand son roman, A l'ombre des jeunes filles enfleurs, reçoit le prix Goncourt.

Il reprend alors contact avec le monde.

En septembre 1922, il est atteint d'un refroidissement.

Refusant dese conformer aux prescriptions des médecins, il s'acharne au travail.

Il meurt le 18 novembre. PRINCIPALES OEUVRES Les Plaisirs et les jours (1896) : recueil de nouvelles, d'essais et de vers préfacé par Anatole France.Jean Santeuil : ébauche de roman autobiographique composée entre 1896 et 1904, publiée en 1952. A la recherche du temps perdu (1913-1927). I.

Du côté de chez Swann (1913).

L'auteur évoque son enfance à Combray (Illiers).

Il interrompt ce récit pour raconter Un amour deSwann.

Swann est un voisin et un ami de ses parents.

La fille de Swann, Gilberte, après avoir été pour le narrateur une compagne de jeux,deviendra l'objet de son premier amour. II.

A l'ombre des jeunes filles en fleurs (1919).

Séjours sur la plage de Balbec (Cabourg).

Rencontre d'Albertine. III.

Le Côté de Guermantes (1920-1921).

Admiration.

passionnée du narrateur pour la jeune duchesse de Guermantes.

Maladie et mortde sa grand-mère.

Début de sa liaison avec Albertine.

Il réussit enfin à se faire recevoir chez les Guermantes. IV.

Sodome et Gomorrhe (1922).

Le narrateur entre en relations avec un personnage à la fois attirant et repoussant, le baron de Charlus.Il fréquente le salon bourgeois des Verdurin.

Sa jalousie s'éveille à l'égard d'Albertine. V.

La Prisonnière (1923).

Faisant passer Albertine pour sa fiancée, Marcel la séquestre chez lui. VI.

Albertine disparue ou La Fugitive (1925).

Albertine s'enfuit.

Elle meurt accidentellement en Touraine.

Gilberte Swann épouse Robert deSaint-Loup. VII.

Le Temps retrouvé (1927).

Après plusieurs années passées en province, l'auteur revient.

Bien des changements se sont produits :Charlus n'est plus qu'une loque humaine, Madame Verdurin est devenue, par un second mariage, princesse de Guermantes.

Marceldécouvre comment l'art peut, à l'aide de la mémoire, s'affranchir de l'ordre du temps et faire revivre le passé. SA CONCEPTION DU TEMPS Marcel Proust constate avec angoisse la fuite du temps et les destructions qu'elle entraîne.

Pour retrouver le « temps perdu », il fait appelaux ressources de la mémoire, non pas la mémoire habituelle, qui est utilitaire et logique, mais la mémoire profonde, qui estinvolontaire.

Il arrive en effet que des circonstances fortuites fassent brusquement surgir en nous, par un mécanisme dont nous nesommes pas les maîtres, tout un fragment de notre vie antérieure.

Un effort vigoureux peut mettre en pleine lumière ce monde jusqu'alors dissimulé dans l'ombre de notre inconscient.

Proust en fit l'expérience, le jour où ayant accepté contre son habitude que samère lui servît du thé, il y mit à tremper un morceau de madeleine.

Il avait froid, il était « accablé par la morne journée ».

A peine eut-ilporté la madeleine à sa bouche, qu'il fut envahi d'une joie' puissante.

Ne comprenant pas la cause de cette joie, mais devinant qu'elleétait infiniment supérieure à la circonstance, il chercha en lui et retrouva par la magie de ce goût qu'il avait jadis connu, des souvenirs'depuis longtemps effacés.

Dans les reconstitutions de cette sorte, la sensibilité joue un plus grand rôle que l'intelligence.

Elle ressuscite lepassé sans tenir compte du temps vrai, des proportions exactes.

Elle amplifie considérablement tel petit fait, elle négligesystématiquement d'autres faits, parce qu'elle suit le rythme capricieux des émotions, « les intermittences du coeur ».

Ainsi prend une vienouvelle et durable ce qui n.'avait été que fugitif.

C'est pourquoi Proust a pu écrire que la « réalité n'existe pas pour nous, tant qu'elle n'apas été recréée par notre pensée ». SON UNIVERS Ce sont d'abord des moments de sa propre durée que Proust reconstitue en laissant se grouper autour d'un détail privilégié la multitudede ses impressions et de ses souvenirs.

Il retrouve l'enfant ou l'adolescent qu'il fut.

Il évoque avec une application minutieuse sesattachements familiaux, ses préoccupations mondaines, ses tourments jaloux.

Sans sortir de lui-même, il dessine une image de lasociété qu'il a fréquentée : salons de la noblesse et de la bourgeoisie, oisifs avec leurs passions et leurs vices, menant l'existence queleur impose les traditions de leur classe, dans un monde qui commence à se défaire.

Il n'est dupe ni de la morgue aristocratique, ni de lamédiocrité bourgeoise.

Mais cette « comédie mondaine » l'a intéressé au plus haut point, s'est confondue avec sa propre vie, et par lemiracle de son génie, la peinture qu'il nous donne de cette société superficielle est une oeuvre profonde. Son expérience le rend pessimiste.

Il constate l'incompréhension qui existe entre les êtres.

Il voit l'amour se perdre dans les souffrancesde la jalousie.

L'image du vice et de la déchéance qui en est la rançon l'épouvante.

Il ne trouve de compensation à tant de sujetsd'amertume que dans la pleine conscience qu'il prend de lui-même, dans les plaisirs de l'intelligence et de l'art et surtout dans lasatisfaction orgueilleuse d'avoir réussi à vaincre le temps. SES PROCÉDÉS DE NARRATION Le roman, tel que le conçoit Proust, n'est pas constitué par un cadre rigoureux d'événements et d'aventures, dans lequel viendraits'insérer après coup la peinture des sentiments.

Il se déroule de façon capricieuse.

L'auteur se laisse porter et même égarer par sonsujet.

Il ne fait aucun effort pour imposer à la réalité vécue un ordre, une clarté qui ne manqueraient pas de la dénaturer.

Sa phrase estcomplexe, tortueuse, tâtonnante.

Elle cherche à saisir le réel dans tous ses aspects, elle en fait le tour, elle l'approfondit peu à peu.L'oeuvre de Proust a surpris et presque déconcerté ses premiers lecteurs.

Mais elle a grandement contribué à former le goût de lagénération suivante.. »

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