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Malik (Jacob)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 15 mai 1968 Série D-29 Fiche No 2391 Malik (Jacob) 1.

La nomination, au début de 1968, de Jacob Malik au poste de représentant per­ manent de l'Union soviétique auprès des Nations Unies attire l'attention des milieux politiques internationaux sur ce diplomate qui, depuis plus de trente ans, assume des fonctions importantes au service de la politique étrangère de fURSS.

Connu pour avoir participé à plusieurs conférences internationales, il passe pour un négo­ ciateur habile et modéré, ayant su, à plusieurs reprises, mener à bout des actions engagées en vue d'une solution pacifique des conflits.

2.

Né en 1906, dans une famille paysanne d'Ukraine, Jacob Alexandrovitch Malik appartient à la première génération issue de la Révolution de 1917.

Il a pu poursuivre des études secondaires et supérieures et les conclure en 1931 par un diplôme de l'Institut de l'économie nationale de Kharkov.

A la Chambre de commerce d'Ukraine.

où il travaille jusqu'en 1935, il prend intérêt aux problèmes internationaux.

En 1937, il sort diplômé de l'Institut des cadres diplomatiques et consulaires.

Sa carrière de diplomate débute au service de presse du Commissariat pour les Affaires étran­ gères de l'URSS.

Nommé, en 1939, conseiller à l'ambassade soviétique à Tokyo, il y est promu ambassadeur en 1942 et garde ce poste jusqu'en 1945, date de l'entrée en guerre de l'URSS contre le Japon.

3.

Membre de la délégation soviétique aux travaux de la Conférence des ministres des Affaires étrangères de l'URSS, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, en décembre 1945, à Moscou, Jacob Malik y affirme ses qualités de négociateur, qui lui valent sa nomination, en janvier 1946, au poste de conseiller politique auprès du représentant de l'URSS au Conseil interallié pour le Japon.

Vice-ministre des Affaires étrangères d'août 1946 à avril 1953, i'l représente l'URSS, de 1948 à 1952, au Conseil de sécurité et à la Commission de contrôle de l'énergie nucléaire de l'ONU, et, entre 1953 et 1960, occupe le poste d'ambassadeur à Londres.

Il reprend, de 1960 à 1967, les fonctions de ministre adjoint des Affaires étrangères, avant d'être nommé aux Nations Unies.

Jacob Malik est membre du Parti communiste de l'URSS depuis 1938 et candidat au Comité central en 1952.

4.

Parmi les nombreuses missions diplomatiques accomplies par Jacob Malik, les négociations menées par lui en 1949 ont mis un terme au blocus de Berlin.

En août 1950, la présidence de Malik au Conseil de sécurité a permis de mettre fin au boycottage que la délégation soviétique observait, depuis le début de l'année, en guise de protestation contre l'absence de la Chine dans l'organisation internationale (attitude qui avait rendu possible l'intervention de l'ONU en Corée).

C'est encore une déclaration de Jacob Malik qui a marqué, en 1953, le début des négociations sur l'armistice en Corée.

En 1954, il participe à l'élaboration des Accords de Genève sur le règlement de la guerre d'Indochine.

Spécialiste des problèmes d'Extrême-Orient, Jacob Malik jouit d'une certaine popularité parmi les délégations asiatiques et afri­ caines et de considération chez les Occidentaux.

Sa présence à l'ONU semble déceler, aux yeux des observateurs, la volonté de l'URSS d'aboutir à un règlement j_ pacifique des conflits internationaux. 2 / 2. »

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