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JACOB (Max)

Publié le 06/12/2021

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JACOB (Max), écrivain et peintre français (Quimper 1876 - Drancy 1944). Il est l'un des maîtres, avec Apollinaire, de la modernité poétique, par sa recréation du poème en prose {le Cornet à dés, 1917) et par le mélange de fantaisie, de rêverie et de simplicité dont son œuvre est empreinte. Abandonnant l'École coloniale, il mène une existence de bohème à Montmartre (il vit en tirant des horoscopes au petit peuple de son quartier) et débute dans la littérature par des contes pour enfants {Histoire du roi Kaboul Ier et du marmiton Gauvain, 1904). Illustrées par son ami Picasso, ses premières publications {Œuvres burlesques et mystiques de frère Matorel, mort au couvent, 1911 ; le Siège de Jérusalem, 1912) sont éditées par Kahnweiler. Ses recueils lyriques {Défense de Tartufe, 1919 ; le Laboratoire central, 1921) comme ses romans et nouvelles {le

Cinématoma, fragments de Mémoires des autres, 1920 ; le Roi de Béotie, 1921 ; le Terrain Bouchaballe, 1920-1923 ; le Cabinet noir, 1922) témoignent de son acuité d'observation et font écho, avec ironie, à son itinéraire spirituel. Ayant eu à deux reprises, en 1909 et 1915, des apparitions, il se convertit au catholi- j

 

cisme et quitte Paris pour Saint-Benoît-sur-Loire en 1921. Après une retraite de six ans, entrecoupée de voyages à l'étranger, il revient en 1927 dans la capitale, où il mène une existence dissolue qui le dégoûte de lui-même {Visions infernales, 1925 ; les Pénitents en maillots roses, 1925 ; Fond de l'eau, 1927 ; Sacrifice impérial, 1929 ; Rivage, 1931). Retourné à Saint-Benoît pour y méditer à l'ombre du monastère {Méditations religieuses, 1945), il y vit de ses peintures et dessins. Arrêté par les Allemands en raison de son origine israélite, il meurt au camp de Drancy d'une congestion pulmonaire. Ses œuvres posthumes {Conseils à un jeune poète, 1945; Derniers Poèmes, 1945-1961;

 

l'Homme de cristal, 1947 ; Poèmes de Morvan le Gaélique, 1953 ; Méditations, 1973) et sa correspondance publiée confirment la place éminente d'une personnalité protéiforme ouvrant la voie d'une poésie populaire et mystique.

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