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Mali (2003-2004)

Publié le 19/09/2020

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« Mali (2003-2004) Recomposition du paysage politique Le président élu en mai 2002, l’ancien général et ancien chef de l’État durant la transition, Amadou Toumani Touré, a fêté, le 26 mars 2003, le douzième anniversaire de la «révolution» de 1991, lorsque le coup d’État qu’il avait dirigé, à la suite des émeutes populaires contre le dictateur Moussa Traoré, avait amené l’instauration d’un processus démocratique.

Durant la première année de son mandat, le président a d’ailleurs connu un véritable «état de grâce» dans un climat politique apaisé.

Son gouvernement, composé de toutes les sensibilités politiques du pays, n’a pas rencontré de levée de l’opposition, d’autant qu’aucun parti n’était majoritaire à l’Assemblée.

2003 a vu cependant le début d’une lente recomposition du paysage politique.

Le 1er juin, une partie de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema, anciennement au pouvoir) a fait scission sous l’impulsion de l’ancien candidat à la présidence Soumaïla Cissé, qui a fondé l’Union pour la République et la démocratie (URD).

Le 30 juin, dix-sept députés de formations diverses rejoignaient le nouveau parti et, le 5 décembre, trois petites formations s’autodissolvaient pour s’y intégrer.

L’URD est ainsi devenue la troisième force politique du pays, après l’Adema et le Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keita.

Enfin, un embryon d’opposition s’est fait jour en février 2004 lors du congrès du Parena (Parti pour la renaissance du Mali), de Tiebilé Dramé, critiquant le gouvernement et appelant au «renforcement des contre-pouvoirs». Le Mali a été en 2003 au centre de l’affaire internationale des otages allemands et suisses enlevés par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), menée par son «numéro 2», l’Algérien Amari Saïfi dit Abderrazal el-Para, qui s’était réfugié dans les régions sahariennes au nord du Mali.

Le contact avec les ravisseurs a été établi en juillet 2003 et, en août, une médiation de l’ancien chef de la rébellion touarègue, Iyad ag Ghali, permettait la libération des otages sans qu’on sache si la rançon demandée (près de 5 millions d’euros) avait été ou non versée.

Bamako a aussi été un lieu important de médiation et de rencontre dans la crise ivoirienne, tandis que l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré prenait, en juillet 2003, la présidence de l’Union africaine (UA). Sur le plan économique, le pays a vu sa croissance se tasser en 2003 (3,2 %), mais pouvait se satisfaire d’une augmentation de 32 % de sa récolte céréalière avec un volume de trois millions de tonnes.

Le Mali est également devenu le premier producteur africain de coton avec 612 500 tonnes produites.

Le 9 décembre 2003, le président Toumani Touré a d’ailleurs demandé, lors des rencontres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, des compensations aux subventions octroyées par les États-Unis aux producteurs américains de coton.. »

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