Databac

Mali (2001-2002)

Publié le 19/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Mali (2001-2002). Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Mali (2001-2002) Deuxième élection présidentielle démocratique L'élection présidentielle d'avril-mai 2002 - le président Alpha Oumar Konaré a achevé ses deux mandats de cinq ans autorisés par la Constitution - a conditionné la vie politique malienne à partir du début de l'année 2001. L'Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), au pouvoir, peinait pour désigner son candidat : après des primaires contestées, Soumaïla Cissé était choisi en janvier 2001, mais deux autres leaders du parti, le Premier ministre Mandé Sidibé et El Madani Diallo, décidaient de se présenter aussi.

Cette situation a abouti à la démission de M.

Sidibé le 18 mars 2002 (remplacé par Modibo Keita), et à l'exclusion de l'ADEMA des deux dissidents.

L'ancien président de ce parti, Ibrahim Boubacar Keita, fondait quant à lui son propre parti d'opposition, le Rassemblement pour le Mali (RPM), le 30 juin 2001.

L'ancien chef de l'État de la transition, le général Amadou Toumani Touré, qui hésitait à se présenter, s'est porté candidat en mars 2001 après avoir demandé sa retraite de l'armée.

Enfin, de nombreux chefs des 78 partis politiques du pays se présentaient, portant à 24 le nombre de candidatures.

L'élection, tenue le 28 avril et le 5 mai 2002, s'est déroulée dans le calme et, bien qu'entachée d'irrégularités, a été validée par la Cour constitutionnelle.

Avec une participation de seulement 38,3 % des inscrits, elle a vu, au premier tour, se détacher A.

T.

Touré (28,7 %), S.

Cissé (21,32 %) et I.

B.

Keita (21 %).

Au second tour, malgré une participation encore plus faible, A.

T.

Touré, soutenu par la coalition des partis d'opposition Espoir 2002 et par les candidats dissidents de l'ADEMA, est arrivé en tête, devenant le deuxième président élu du Mali démocratique. Le Mali a fêté, en mars 2002, le sixième anniversaire de la fin de la rébellion touarègue.

Ibrahim Bahenga, dernier chef rebelle, avait déposé les armes en septembre 2001, et, en juillet, la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères s'est félicitée de son bilan (20 000 armes restituées en trois ans). Engagé sur la voie des privatisations (Air Mali, Énergie du Mali en 2000, ouverture des télécommunications au privé en octobre 2001), le pays connaissait des difficultés économiques : crise de la filière coton (endettement et baisse de 50 % de la production), croissance négative (- 2 %) en 2001.

Il enregistrait néanmoins une production record de 51 tonnes d'or (premier secteur d'exportation).

Le FMI lui accordait en juillet 2001 un prêt de 17,1 milliards de dollars au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles