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Mali (1988-1989)

Publié le 19/09/2020

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« Mali (1988-1989) A la tête du Mali depuis vingt ans, le général Moussa Traoré a été élu président de l'OUA (Organisation de l'unité africaine) le 26 mai 1988.

La lutte contre l'apartheid, la Namibie, le différend tchado-libyen, le conflit du Sahara occidental et le problème de la dette l'ont conduit à mener au sein et au-delà du continent africain une intense activité diplomatique. Pourtant, le remaniement ministériel de juin 1988, en supprimant le poste de Premier ministre, créé deux ans plus tôt, a traduit une concentration du pouvoir entre les mains du chef d'État désormais titulaire du portefeuille de la Défense.

L'élection de la liste unique des 82 députés de l'UDPM (Union démocratique du peuple malien, parti unique, 98% des suffrages...) en juin 1988, l'installation en novembre du Conseil économique et social présidé par le général Amadou Baba Diarra, auparavant écarté de la direction du Parti, les mesures de grâce touchant les auteurs encore en vie de la tentative de putsch de 1978, la reconversion du pénitencier de Taoudenit en centre industriel ont marqué la seconde moitié de l'année 1988 qui avait connu à son début une forte agitation sociale, en particulier parmi les étudiants, les enseignants et les fonctionnaires toujours payés avec plusieurs mois de retard. La persistance de la fraude et de la corruption (en dépit de condamnations spectaculaires et des appels officiels à la moralisation de la vie publique qui laissent sceptique l'opinion malienne), la baisse des concours financiers extérieurs, le bas cours du coton, le poids croissant de la dette (120% du PIB et un service supérieur à 40% des recettes d'exportations) avaient conduit le Mali au bord du gouffre.

Conforté par sa désignation à la présidence de l'OUA, le général Traoré a choisi d'accepter, malgré leur prix social, les exigences du FMI (incluant la liquidation de quinze sociétés d'État, dont Air Mali). L'engagement des bailleurs de fonds (notamment la France) encouragés par l'attitude du FMI, le réaménagement de la dette souhaité par le Club de Paris, une campagne agricole 1988-1989 satisfaisante (excédent céréalier sauf pour le riz et 240 000 tonnes de coton) ont été de nature à limiter les graves déséquilibres financiers.. »

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