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Malesherbes.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Malesherbes Magistrat, conseiller au Parlement, Malesherbes illustra le libéralisme aris­ tocratique, opposé à l'absolutisme monar­ chique, de la Jin du XVI/fe siècle.

Res­ ponsable de la censure, il protégea les encyclopédistes.

En 1793, il assuma la défense de Louis XVI et fut guillotiné.

Un aristocrate libéral Fils du chancelier Guillaume II de Lamoi­ gnon, Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, membre de la magistrature, devint en 1744 conseiller au Parlement de Paris.

En 1750, il succéda à son père comme premier président de la Cour des aides.

La même année, il fut nommé directeur de la Librairie, c'est-à-dire responsable de la cen­ sure.

Il se montra d'une grande tolérance, protégea les philosophes auteurs de l'Encyclopédie, intervenant même personnel­ lement pour empêcher l'entreprise de som­ brer.

Avec d'autres aristocrates libéraux, il s'opposa en 1771 aux réformes de Maupeou, qui supprimaient les anciens parlements.

Il adressa au roi des remontrances, souvent audacieuses, qui attisèrent la colère de Louis XV, et il fut contraint de s'exiler sur ses terres, près de Pithiviers.

Au service du roi Après être entré à l'Académie française en 1775, il accepta en juillet de la même année, non sans hésitation et sur l'intervention expresse de Turgot, son ami depuis vingt ans, de sortir de sa retraite pour servir Louis XVI, comme ministre de la Maison du roi.

Il tenta d'imposer des économies sans s'attirer l'hostilité des courtisans.

Il ne put supprimer les lettres de cachet, mais en limita l'usage, et améliora le régime des prisons.

Décou- 1721-1794 ragé, il démissionna en mai 1776, en même temps que Turgot.

Le problème protestant lui tenait à cœur ; son Mémoire sur le ma­ riage des protestants (1785) contribua à leur faire restituer l'état-civil en 1787.

Rappelé comme ministre d'État en 1787-1788, il ne joua pas de rôle important.

Refusant d'émi­ grer pendant la Révolution, il se mit au ser­ vice du roi; le 13 décembre 1792, il réclama et obtint de la Convention l'honneur d'être son avocat.

Il le défendit avec Tronchet et Desèze, lors de son procès, puis devant l'opi­ nion (Mémoire pour Louis XVI, 1794 ).

Arrêté comme suspect en décembre 1793, il fut guillotiné avec sa fille, son gendre et ses petits-enfants, le 22 avril 1794.

Ses Mémoires sur la Librairie et la liberté de la presse furent publiés en 1809.

Document "Le droit d'administrer ses affaires appartient à chaque corps, à chaque communauté ; c'est le droit naturel, le droit de la raison.

( ...

) Depuis que des ministres puissants se sont fait un prin­ cipe politique de ne point laisser convo­ quer d'Assemblée nationale, on en est venu jusqu'à déclarer nulles les délibé­ rations d'un village ...

" Malesherbes 2 / 2. »

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