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Malawi (2003-2004)

Publié le 19/09/2020

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« Malawi (2003-2004) ) L’UDF reconduit au pouvoir L’année politique 2003-2004 a été marquée par les élections présidentielle et législatives du 20 mai 2004.

Le président en exercice, Bakili Muluzi, a mis un terme à ses man œuvres pour briguer un troisième mandat dès la fin mars 2003.

En revanche, il a choisi unilatéralement le candidat de son parti, l’UDF (Front démocratique uni), Bingu wa Mutharika, et intégré plusieurs responsables de l’opposition dans son gouvernement début avril 2003.

En janvier 2004, six partis d’opposition ont signé un accord de coopération pour les élections, s’engageant à ne présenter qu’un seul candidat à la présidentielle.

L’une des plus influentes formations de l’opposition, la NDA (Alliance démocratique nationale), a refusé d’intégrer cette Mgwirizano Wachilungamo Coalition (Coalition pour l’unité de la justice), au motif qu’elle était infiltrée par l’UDF.

Certains dignitaires catholiques ont été soupçonnés de donner à leurs sermons une tonalité politique anti-UDF.

La campagne électorale a également été entachée par les actions violentes des YDs (Jeunes démocrates), groupuscule appartenant à l’UDF ; ceux-ci ont rappelé aux observateurs locaux les YPs (Jeunes pionniers) de triste mémoire de l’ancien président autoritaire Kamazu Bangda (1966-1994). La participation aux élections de mai 2004 a été faible.

54 % des électeurs seulement se sont exprimés.

36 % d’entre eux ont permis l’élection de B.

wa Mutharika, qui l’a emporté sans difficultés face à John Tembo, candidat du Parti du congrès du Malawi (MCP).

Gwanda Chakuamba, leader de la coalition Mgwirizano, a été étrillé.

Pire, il a annoncé quelques jours après le scrutin son alliance avec le gouvernement.

Cette entente a fait l’affaire de l’UDF, à qui il manquait 23 députés pour obtenir la majorité parlementaire.

Le nouveau gouvernement, nommé à la mi-juin 2004, a été sciemment réduit (trente membres au total) pour plus d’efficacité. La monnaie nationale, le kwacha, n’a cessé d’être dépréciée, perdant notamment 15 % de sa valeur au mois d’août 2003 et mettant en danger la sécurité alimentaire du pays.

Les revenus de la culture du tabac ont diminué en raison d’une trop faible production, alors que l’industrie tabatière emploie plus ou moins directement 80 % de la population active et fournit environ 75 % des exportations.

Mais les taux d’intérêt prohibitifs des banques commerciales bloquent les fermiers malawites.

Assuré du soutien réitéré du FMI et de celui de l’Union européenne (octobre 2003), le gouvernement a mis en place, en janvier 2004, une «stratégie de croissance économique» (EGS) en collaboration avec le secteur privé.. »

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