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Malawi (1997-1998)

Publié le 19/09/2020

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« Malawi (1997-1998) Le processus de stabilisation économique et politique s'est poursuivi.

Le chef de l'État, Bakili Muluzi, soutenu par son parti, le Front démocratique uni, a fait face sans trop de difficultés aux turbulences de la vie politique nationale. Ainsi, le projet d'unification entre deux partis d'opposition, l'Alliance pour la démocratie (Aford) et le Parti du Congrès du Malawi, n'a-t-il finalement abouti qu'à révéler les divergences entre les responsables de ces formations.

De plus, une telle alliance aurait eu pour conséquence d'entraîner des élections parlementaires anticipées, le Front démocratique uni se retrouvant en minorité. Or, les partis d'opposition ont à craindre de telles élections qui avantagent le parti du président, dont le soutien essentiel se trouve dans le Sud, région la plus peuplée du pays. L'agriculture a continué sa restructuration avec priorité donnée aux petits et moyens producteurs et privatisation des circuits de commercialisation. Globalement, à la fin de la saison 1997, les récoltes principales (maïs, tabac, coton, sucre, thé) avaient reculé de plus de 20 %, les pluies excessives et les inondations ayant entraîné beaucoup de dégâts.

La croissance engagée à partir de 1996 semblait cependant devoir se maintenir avec un taux de 4,6 % ; l'inflation étant contenue à 9,1 %. Enfin, le pays, fort des engagements pris en matière de rétablissement des droits de l'homme (adhésion à divers protocoles et conventions), a continué d'attirer dons et prêts étrangers. Dans ce contexte, la mort, le 25 novembre 1997, de l'ancien président Kamuzu Banda, " père de l'indépendance " et longtemps considéré comme l'un des derniers dictateurs africains, n'a pas suscité de réaction d'envergure.

Le gouvernement a d'ailleurs annoncé qu'il renonçait à toute procédure pour récupérer les avoirs financiers considérables que détenait le docteur Banda au Royaume-Uni.. »

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