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Madame Geoffrin

Publié le 16/05/2020

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« Madame Geoffrin (1699-1777) La muse des philosophes«Cette femme qui, de sa vie, n'avait rien lu ni rien appris qu'à la volée», note Marmontel à propos de Mme Geoffrin.Rien ne prédestine en effet Marie-Thérèse Rodet à tenir un des salons artistiques et mondains les plus recherchésde toute l'Europe des lumières.

Née à Paris en 1699, elle est la fille d'un valet de la dauphine.

Orpheline très jeune,elle est élevée par sa grand-mère et, à l'âge de 14 ans, elle épouse François Geoffrin, un riche administrateur de lamanufacture des glaces de Saint-Gobain, qui frise la cinquantaine.

Le couple s'installe dans un hôtel particulier de larue Saint-Honoré.

Une fille naît bientôt, puis un garçon qui meurt prématurément.

Mme Geoffrin paraît vouée à unevie bourgeoise et terne mais, aux environs de 1730, la marquise de Tencin, dont le salon est fréquenté par l'élitepolitique et intellectuelle, fait sa connaissance et l'admet à ses réunions.

Douée d'un esprit fin, «cultivé par lecommerce du monde», Mme Geoffrin se découvre bientôt une vocation de protectrice des lettres et des arts.

Lesfamiliers de Mme de Tencin prennent l'habitude de se rendre aussi rue Saint-Honoré où se forme, peu à peu, unesociété pleine d'esprit, composée d'hommes de lettres ou de sciences, d'artistes, de nobles en vue et de joliesfemmes.

Si son mari ne brille guère par son esprit, sa fortune permet à Mme Geoffrin de recevoir avec munificenceet d'aider ses protégés désargentés.Chaque semaine, Mme Geoffrin offre des dîners.

Le mercredi est le jour des gens de lettres et des savants.Fontenelle, Diderot, d'Alembert, d'Holbach, Helvétius, Grirnm en sont les habitués, Voltaire y paraît quelquefois.Boucher, Van Loo, La Tour, Vernet, Bouchardon, Soufflot et d'autres artistes sont accueillis le lundi.

Mme Geoffrin,qui se sent flattée par le commerce des grands, reçoit la noblesse française ou étrangère le soir.

Elle a beaucoupd'affection pour Stanislas Poniatowski, futur roi de Pologne.

Les étrangers de passage à Paris croient «n'avoir rien vude la France s'ils ne se sont fait présenter chez Mme Geoffrin».

Walpole, Hume deviennent ainsi ses amis.

Ellecorrespond avec Catherine II et le roi de Suède.

Pour répondre aux invitations du roi de Pologne et de l'impératriced'Autriche, elle traverse l'Europe à l'âge de 67 ans.

Sa réputation est immense; partout, elle est accueillie avec deshonneurs extraordinaires.

En revanche, elle ne sera jamais reçue à Versailles.

Mme Geoffrin demeure discrètementdévote en dépit de ses amis.

Lorsqu'une attaque d'apoplexie la frappe en 1776, sa fille, la marquise de La Ferté-Im~bault, réussit à la détacher des encyclopédistes; elle meurt pieusement l'année suivante.. »

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