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Madagascar (1994-1995)

Publié le 19/09/2020

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« Madagascar (1994-1995) Après de longues transactions, le Premier ministre Francisque Ravony a présenté, le 19 août 1994, le deuxième gouvernement de sa première législature.

Au nombre des ministres partants figurait celui de la Promotion industrielle et du Tourisme (par ailleurs dirigeant du groupe Leader), Herizo Razafimahaleo.

Ce remaniement n'a pas mis fin aux sourdes luttes d'influence s'exerçant entre les trois pôles du pouvoir malgache (le président Albert Zafy, le Premier ministre et le président de l'Assemblée nationale, Richard Andriamanjato). Alors que le Premier ministre (et des bailleurs de fonds internationaux) s'opposait au maintien à son poste du gouverneur de la Banque centrale, Raoul Ravelomanana, ce dernier bénéficiait du soutien de R.

Andriamanjato, avec lequel il avait participé à plusieurs opérations financières destinées à rechercher des "financements parallèles".

De son côté, le président de l'Assemblée nationale ne cachait pas son opposition au ministre des Finances, José Yvon Raserijaona.

R. Ravelomanana a finalement été limogé, début janvier 1995, après le scandale de l'"affaire Flamco" du nom d'une société commerciale présidée par le prince Constantin du Lietchtenstein qui a accumulé une dette de plusieurs millions de dollars auprès d'une banque étatique malgache. Un autre sujet de discorde résidait dans le choix de l'attitude à adopter vis-à-vis des institutions de Bretton Woods: le Premier ministre souhaitait un accord avec le FMI et la Banque mondiale, alors que le président de l'Assemblée nationale, fidèle à son discours populiste, estimait qu'on pouvait éviter d'avoir recours à leurs financements.

Un nouveau round de négociations a finalement débouché sur la signature à Antananarivo, en février 1995, d'une lettre d'intention entre les autorités malgaches et le FMI en vue de l'octroi d'une "facilité d'ajustement structurel renforcée" (FASR).

Les négociations avec la Banque mondiale sont cependant demeurées dans l'impasse.

Le Premier ministre malgache a accepté les conditions du FMI parce qu'elles étaient essentiellement d'ordre fiscal, tandis que les conditionnalités de la Banque mondiale portaient sur un large éventail de réformes pour libéraliser plusieurs secteurs de l'économie (vanille, transport aérien, système bancaire...).

Après que, le 3 mai 1995, les ministres du Tourisme, Alphonse Ralison, et de l'Aménagement du territoire, Henri Rakotonirainy, ainsi que le commissaire général au Sport, Ahmad, tous trois membres du groupe Leader, avaient démissionné pour protester contre la lenteur de ces négociations, les nouvelles discussions avec la Banque mondiale ont finalement eu lieu en juin. Durant les premiers mois de l'année 1995, Madagascar a reçu plusieurs délégations commerciales étrangères (Israël, Corée du Sud, Taïwan...) illustrant ses nouvelles options diplomatiques.

La Grande Ile s'est également inscrite dans le projet d'Indian Ocean Rim Association (qui doit réunir les pays riverains de l'océan Indien) et une délégation malgache a assisté, en juin 1995, en Australie à une réunion régionale à ce sujet.

En outre, à l'issue d'une visite du ministre malgache des Affaires étrangères, Jacques Sylla, à Maurice, fin avril 1995 (laquelle avait été précédée d'une visite du président Zafy dans l'île soeur, fin août 1994), des mesures ont été décidées pour renforcer le commerce et les contrôles douaniers (trafic d'or) entre les deux États.. »

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