Databac

macroéconomie & économie.

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : macroéconomie & économie. Ce document contient 2447 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Economie.

« macroéconomie & économie. 1 PRÉSENTATION macroéconomie , discipline de la science économique qui étudie le comportement des agrégats, tels que le produit national brut (PNB), le revenu, le taux de chômage, la balance des paiements ou le taux d’inflation. La macroéconomie étudie la formation du revenu national à travers celle de ses composantes : la consommation, l’investissement, les dépenses publiques et les échangesavec l’étranger.

Elle se distingue de la microéconomie, qui analyse les choix individuels des agents économiques considérés comme rationnels pour expliquer la formationdes prix.

La théorie macroéconomique est née avec les travaux de John Maynard Keynes dans les années 1930.

Elle se concentre sur l’étude de trois marchés : celui desbiens et services, celui de la monnaie et celui du travail.

La portée éventuelle des politiques budgétaires pour stabiliser l’économie et l’orienter vers un plein emploi sansinflation figure également en bonne place dans toute analyse macroéconomique.

Ces analyses sont le plus souvent normatives (décrivant ce qui devrait être) que positives(expliquant ce qui est réellement) : il existe donc plusieurs courants (néokeynésiens, monétaristes, néoclassiques, économistes de l’offre). 2 KEYNÉSIANISME ET CLASSICISME Les modèles « classiques » excluaient tout rôle d’une déficience de la demande globale sur le marché des biens et services.

Ils postulaient en effet que tout écart entrel’épargne et l’investissement se réduisait automatiquement par une variation du taux d’intérêt, de sorte que si, par exemple, l’épargne excédait l’investissement, les tauxd’intérêt baisseraient.

Cette baisse réduirait l’offre d’épargne et en même temps encouragerait les entreprises à emprunter de l’argent pour investir dans des machines, desbâtiments et du capital humain.

Autrement dit, les variations des taux d’intérêt étaient considérées comme une force régulatrice permettant d’ajuster le marché global desbiens et services de la même manière que n’importe quel bien s’ajuste par un équilibre entre l’offre et la demande. Le modèle keynésien, au contraire, souligne l’incidence régulatrice des variations de revenu et de production.

Si la demande est inférieure à l’offre, autrement dit sil’épargne est supérieure à l’investissement désiré, les entreprises vont modifier leur production (pour écouler les invendus) et non faire varier leurs prix.

Cet équilibre durevenu et de la production ne correspond pas ainsi nécessairement à un niveau de production pour lequel la demande de travail est égale à l’offre, d’où l’importance depouvoir influer sur la demande globale. La théorie keynésienne, qui met l’accent sur la demande en tant que facteur clé du niveau de production à court terme, a permis d’effectuer des progrès considérables dansl’analyse des facteurs déterminant les catégories de la demande finale, tels que la demande globale de consommation, envisagée dans ses relations avec les niveaux derevenus et les taux d’intérêt pratiqués. La macroéconomie s’intéresse également aux autres composantes de la demande, telles que l’investissement « effectif », par opposition à l’investissement de portefeuille,qui n’affecte qu’indirectement le niveau de la demande.

Une autre composante majeure de la demande finale est la dépense publique.

Enfin, parmi les composantesessentielles de la demande globale, la macroéconomie doit également prendre en compte le solde de la balance commerciale, c’est-à-dire la différence entre exportations etimportations, et les paramètres qui lui sont associés, notamment le taux de change.

En effet, les exportations jouent le même rôle que la formation de capital pour lastimulation de la demande, et les importations sont assimilables à une fuite dans le circuit des revenus, car elles satisfont la demande intérieure sans créer de revenus àl’intérieur du pays, alors que ces revenus pourraient être « recyclés » pour générer une nouvelle demande intérieure. La macroéconomie est une modélisation de l’économie à travers deux types d’équations : les équations d’équilibre sur les marchés où l’offre est égale à la demande et leséquations de comportement par groupes d’agents économiques (ménages, entreprises etc.).

À partir de ces comportements, la macroéconomie cherche à déterminerl’équilibre et les fluctuations.

Selon l’école keynésienne, la résorption des déséquilibres se fait par un ajustement des quantités, car celles-ci s’adaptent plus vite que lesprix.

L’économie keynésienne est par définition une économie de sous-emploi à l’inverse du modèle économique privilégié par l’analyse classique où tous les marchés sontéquilibrés et où il n’existe pas d’ajustement possible par les quantités.

On distingue trois marchés (celui des biens et services, de la monnaie et du travail) et six variables(l’offre et la demande globales, le niveau de l’emploi, l’indice des prix, la masse monétaire et le solde des échanges extérieurs). 3 FONCTION DE CONSOMMATION On détermine le comportement de consommation en cherchant à savoir comment s’établit le partage entre consommation et épargne quand le revenu national se modifie.Pour Keynes, la consommation augmente en même temps que le revenu mais dans des proportions moindres.

Autrement dit, une augmentation de production ne trouverapas forcément de débouchés.

Cette théorie trouve son application dans les politiques de relance par la demande dites du multiplicateur, qui permettent, en augmentant lesdépenses gouvernementales et donc la demande globale, d’augmenter le revenu national. 4 FONCTION D’INVESTISSEMENT La macroéconomie cherche ensuite à définir par quoi est déterminé l’investissement.

En situation de plein emploi des facteurs de production, seule la rémunération réelledes facteurs est importante alors que, si l’entreprise est confrontée à une contrainte sur ses ventes, ce seront le coût relatif et la demande anticipée qui serontdéterminants.

Ainsi, en cas de sous-emploi, la théorie de l’accélérateur de Samuelson établit qu’une augmentation de la demande anticipée relancera l’investissement. 5 OFFRE ET DEMANDE DE MONNAIE Selon la vision classique, il n’existe pas d’influence de la sphère réelle de l’économie sur la sphère monétaire.

La théorie monétaire occupe en revanche une place centraledans la théorie keynésienne, où elle a donné lieu à de vives controverses.

Pour Keynes, les taux d’intérêt sont dans une large mesure un phénomène monétaire, et leurfonction essentielle dans un monde d’incertitudes est d’équilibrer l’offre et la demande de monnaie, plutôt que l’épargne et l’investissement anticipés.

Cette fonction de lamonnaie expliquerait les variations considérables de la propension à la thésaurisation pour un taux d’intérêt donné, et par conséquent de la vitesse de circulation de lamonnaie. Cette importance accordée aux facteurs à court terme des taux d’intérêt contraste avec la conception traditionnelle selon laquelle les taux d’intérêt sont déterminés à longterme par les « forces réelles » de la productivité et de l’épargne.

La conception de Keynes reflète sa préoccupation pour le court terme, et de nombreux économistesconviennent qu’à long terme la moyenne des taux d’intérêt réels, corrigée des distorsions causées par l’inflation ou la fiscalité, tend à se rapprocher du taux de profit réel àlong terme du capital investi.

À l’inverse, se fondant sur l’idée que la demande de monnaie est liée de façon stable au niveau de richesse, certains auteurs ont soutenu qu’unaccroissement de la masse de monnaie en circulation tendait à faire baisser les taux d’intérêt, ce qui contribuait à stimuler l’investissement et donc la demande globale.

Parconséquent, un autre moyen de réduire le chômage consisterait à favoriser un accroissement de la masse monétaire. Pourtant, et bien que les points de vue soient très partagés sur la manière dont la monnaie affecte l’économie, les partisans du monétarisme seraient sans doute unanimespour affirmer que de telles méthodes ne pourraient augmenter la production que temporairement, pour la simple raison qu’une augmentation de la masse monétaire, touteschoses égales par ailleurs, finirait par provoquer de l’inflation.

Pour certaines écoles, notamment celles qui font appel à l’hypothèse des « anticipations rationnelles », lesagents économiques finiraient par s’apercevoir du lien existant entre la masse monétaire et le niveau des prix, de telle sorte qu’une tentative de réduction du chômage parl’accroissement de la masse monétaire ne produirait pas même un résultat à court terme.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles