Macédoine (2003-2004)
Publié le 19/09/2020
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Macédoine (2003-2004)
Convalescence ?
Durement éprouvée par les affrontements du printemps 2001 entre insurgés
albanais et forces de l’ordre, la Macédoine paraissait, trois ans après, amorcer
une convalescence.
Trois signes le suggéraient : la mort du président Boris
Trajkovski (le 26 février 2004 dans un accident d’avion près de Mostar) n’a pas
provoqué de troubles ; la flambée de violence de mars 2004 au Kosovo (province
autonome de Serbie-Monténégro sous administration provisoire de l'ONU) n’a pas
débordé en Macédoine, où les médias n’ont pas dramatisé l’événement ; le nombre
d’incidents interethniques dans le pays est en forte baisse et les deux
principales communautés, Macédoniens (deux tiers de la population) et Albanais
(un quart), reviennent d’une peur réciproque à une cohabitation apaisée – mais
distante.
L’initiative nationale qui ouvrait des perspectives et a fait
consensus est la candidature de la Macédoine à l’Union européenne, déposée en
mars 2004.
Cette candidature oblige toutefois à des réformes de fond : adaptation de la
législation, réforme de la justice, transfert de compétences du pouvoir central
aux municipalités, lutte contre une corruption généralisée et, surtout,
réduction d’un secteur public jugé hypertrophié et inefficace.
Ce dernier point
implique des licenciements, opération délicate alors que le chômage, en hausse,
a atteint 45 % et que les accords d’Ohrid d’août 2001, négociés sous arbitrage
international après l’insurrection albanaise, prévoient l’embauche de membres
des minorités.
Or, l’économie a stagné en 2003 comme en 2002 ; l’investissement
étranger est insignifiant et la situation sociale, très difficile, pourrait
engendrer de nouvelles tensions.
Toutefois, la stabilité gouvernementale constitue un atout.
Au second tour de
l’élection présidentielle (28 avril 2004), Branko Crvenkovski, candidat de
l’Alliance sociale-démocrate de Macédoine (SDSM) et Premier ministre en
exercice, a nettement battu Sasko Kedev, candidat de l’Organisation
révolutionnaire intérieure macédonienne-Parti démocratique pour l’unité
nationale macédonienne (VMRO-DPMNE), confirmant la suprématie de son parti,
revenu au pouvoir après les législatives de 2001.
Son allié albanais, le BDI
(Union démocratique pour l’intégration), issu de l’insurrection albanaise,
semble préoccupé de réformes, ne confirmant pas les soupçons de séparatisme que
son émergence avait inspirés..
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