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Macédoine (1996-1997)

Publié le 19/09/2020

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« Macédoine (1996-1997) L'automne 1995 avait été pour la Macédoine une période de désenclavement et d'intégration internationale: fin du blocus grec, admission au Conseil de l'Europe et à l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), adhésion au partenariat pour la paix de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord), en octobre, suspension des sanctions de l'ONU contre la République fédérale de Yougoslavie (RFY, réunissant Serbie et Monténégro), permettant la reprise des relations économiques avec celle-ci, en novembre.

Par ailleurs la politique grecque a amorcé un nouveau cours moins hostile, et la Macédoine et la RFY se sont mutuellement reconnues (8 avril 1996). Au plan intérieur, l'année 1996 a été marquée par une montée des tensions politiques et interethniques, sur fond de problèmes sociaux (40 % de chômeurs), accrus par les mesures de libéralisation économique conduites à l'initiative du FMI et de la Banque mondiale. Le 23 février 1996, le Premier ministre Branko Crvenkovski a mis fin à l'Alliance pour la Macédoine, coalition au pouvoir pendant quatorze mois, en formant un nouveau gouvernement dont a été exclu le Parti libéral.

Il s'agissait, apparemment, d'enrayer la montée en puissance du leader de ce dernier mouvement, Stojan Andov, qui avait assumé l'intérim de la présidence de la République après l'attentat du 3 octobre 1995 qui avait blessé le président Kiro Gligorov.

Sentant le pouvoir fragilisé, les partis macédoniens d'opposition, dès lors, ont dénoncé une corruption croissante et tenté d'obtenir des élections anticipées.

S'ils ont échoué sur ce point, ils ont remporté - comme en Serbie - des succès importants lors des élections municipales de novembre-décembre. Parallèlement, les relations entre les Macédoniens et la minorité albanaise se sont degradées, bien que l'un des partis albanais soit associé au gouvernement. Les tensions se sont focalisées sur la non-reconnaissance officielle de l'université albanophone de Tetovo et sur la loi, qui ne satisfait personne, autorisant l'emploi des langues minoritaires à la faculté de pédagogie de Skopje (équivalent des IUFM français - Institut universitaire de formation des maîtres).

Les troubles qui, au printemps 1997, agitaient l'Albanie voisine ont provoqué un regain d'inquiétude et dissuadé l'ONU d'alléger son déploiement préventif (Unpredep).. »

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