Macédoine (1992-1993)
Publié le 19/09/2020
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Macédoine (1992-1993)
La Macédoine a été admise le 8 avril 1993 aux Nations unies sous le nom
provisoire d'"ex-république yougoslave de Macédoine" (FYROM, Former Yougoslav
Republic of Macedonia).
Elle a ainsi pu sortir de son isolement international,
mais un compromis avec la Grèce sur son nom définitif (cette dernière clamant
depuis janvier 1991 que le terme "Macédoine" appartenait à son patrimoine
historique) s'annonçait difficile.
La Macédoine restait en outre un foyer
potentiel d'explosion.
Conformément à la résolution adoptée par l'ONU le 8 avril 1993, des
négociations, chapeautés par les deux coprésidents de la Conférence sur
l'ancienne Yougoslavie (Cyrus Vance et David Owen) ont aussitôt été engagées
entre Athènes et Skopje pour régler leur différend sur le nom et le drapeau de
l'ex-république yougoslave (représentant un symbole de la Macédoine antique, il
constituerait un autre "vol historique" à la Grèce), et pour établir des
"mesures de confiance".
Mais fin mai 1993, la Grèce a rejeté un compromis sur le
nom proposé par les médiateurs.
Avec son adhésion à l'ONU, Skopje espérait obtenir des prêts de la part
d'organismes internationaux.
La Macédoine a, en effet, été durement touchée par
la désintégration du marché yougoslave, par l'embargo contre la Serbie et le
Monténégro et par le blocus imposé de facto par la Grèce.
Fin 1992, le chômage a
passé la barre des 20% et la production industrielle a chuté de 50% en un an.
Le
pays a, en outre, accueilli 60 000 réfugiés de Bosnie-Herzégovine.
En janvier 1993, les pays occidentaux ont envoyé 700 observateurs dans le pays
afin de prévenir une extension du conflit.
Voisine de Kosovo, province serbe
peuplée à 90% d'Albanais, l'ex-république yougoslave abrite une communauté
albanaise (21% de la population officiellement) qui pourrait bouger en cas de
troubles au Kosovo; elle compte aussi une petite minorité serbe (45 000 membres,
2,2% de la population), facilement manipulable par les extrémistes.
Des incidents opposant des Albanais de souche à la police macédonienne, le 7
novembre 1992, ont fait quatre morts à Skopje.
Mais le pouvoir et les partis
albanais participant au gouvernement ont réussi à désamorcer les tensions.
Le
président Kiro Gligorov devait aussi faire face à l'opposition des nationalistes
de l'UMRO (Parti de l'unité nationale macédonienne).
La Macédoine a par ailleurs obtenu, le 13 mai 1993, le statut d'invité spécial
au Conseil de l'Europe.
Ses relations sont restées médiocres avec la Bulgarie,
qui a reconnu l'État macédonien mais non la nation macédonienne, et l'Albanie
qui a apporté son soutien aux revendications de la minorité albanaise.
L'ex-république yougoslave s'est, enfin, rapprochée de la Turquie..
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