Luxembourg (2001-2002)

« Luxembourg (2001-2002) Les crispations de la succession Pendant plusieurs mois sur la sellette, le grand-duché de Luxembourg a fait l'objet d'interrogations relatives au rôle de banques luxembourgeoises dans le blanchiment d'argent sale.

Cette affaire a été portée sur la scène publique pour la première fois en mai 2001, date à laquelle la très importante société de compensation Clearstream a été accusée de blanchiment et de double comptabilité. Son président, André Lussi, a été suspendu de ses fonctions et remplacé par André Roelants.

Compte tenu du poids de cette entreprise - 1 400 employés et 2 500 clients -, ce scandale a fait très grand bruit dans le calme grand-duché.

À la suite des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, les thèmes du blanchiment d'argent et des placements bancaires du «terrorisme» sont revenus à la «une», l'attention se focalisant fréquemment sur l'opacité de la place financière luxembourgeoise. Sur le plan interne, les petits grippages de la succession du grand-duc Jean au profit de son fils aîné Henri ont retenu l'attention.

Plusieurs personnalités et responsables politiques, sous couvert d'anonymat, se sont dits étonnés et agacés par l'interventionnisme politique dans la conduite des affaires du couple grand-ducal.

Ces légères frictions, peu fréquentes au grand-duché, ont surpris, tout comme la révélation, fin juin 2002, de différends existant entre la grande-duchesse Maria Teresa et sa belle-mère Joséphine-Charlotte - Maria Teresa a été jusqu'à convoquer la presse à ce sujet.... »