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L'ultramontanismeRenforcer l'autorité du pape.

Publié le 17/05/2020

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Ensemble des doctrines et des opinions des partisans d'un renforcement de l'autorité du Saint-Siège (qui se trouve, au-delà des monts, à Rome) sur l'Église catholique. L'ultramontanisme s'opposait au gallicanisme et à ses variantes germaniques, le joséphisme (v. JOSEPH II) notamment. Des penseurs antirévolutionnaires, comme Joseph de Maistre dans Du pape (1819) et comme Lamennais dans l'Essai sur l'indifférence (1817) et surtout dans De la religion considérée dans l'ordre politique et civil (1825), envisageaient une vaste réorganisation de la société européenne autour du pape. On peut les considérer comme les fondateurs de l'ultramontanisme au XIXe s. Les mesures d'inspiration gallicane prises à l'encontre des écoles chrétiennes par le cabinet Martignac (1828) amenèrent les ultramontains à réclamer la rupture de l'alliance du trône et de l'autel. Dans L'Avenir (1830/31), Lamennais et ses amis Lacordaire et Montalembert revendiquaient uniquement pour l'Église le droit à la liberté commune et envisageaient sans inquiétude une séparation de l'Église et de l'État. Ils se trouvèrent ainsi amenés à soutenir la lutte des peuples (Italiens, Polonais) qui, dans les années 1830/31, se sont dressés contre les monarchies d'Ancien Régime. On vit donc Grégoire XVI condamner L'Avenir et s'appuyer sur les monarques qui n'avaient cessé pourtant de vouloir limiter les droits du Saint-Siège sur les Églises nationales. Lamennais, stupéfait et désespéré, abandonna l'Église, et le parti ultramontain se trouva pendant quelques années l'objet des suspicions qui venaient de Rome même. Cependant, le libéralisme anticlérical de la monarchie de Juillet et la sympathie qu'attiraient au pape ses malheurs en Italie devaient faire naître, après 1848, une nouvelle tendance ultramontaine. Animée en France par Mgr Pie, évêque de Poitiers, par dom Guéranger, abbé de Solesmes, par Louis Veuillot, le brillant journaliste de L'Univers, cette école différait de la première en ce qu'elle était résolument antilibérale et qu'elle soutenait, avec Pie IX, non seulement le pouvoir temporel des papes, mais une opposition générale à la civilisation moderne, au libéralisme, au rationalisme, au naturalisme, qui devait trouver son expression la plus complète dans l'encyclique Quanta cura et dans le Syllabus (1864). À ce courant ultramontain s'opposaient en France une partie de l'épiscopat, avec Mgr- Sibour, archevêque de Paris, Mgr Dupanloup, évêque d'Orléans, et plusieurs publications catholiques (L'Ami de la religion, Le Correspondant). Le pontificat de Pie XII (1939/58) peut être considéré comme l'apogée de l'ultramontanisme.

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