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lucrèce

Publié le 22/05/2020

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« Lucrèce, De rerum natura, «   Douceur, lorsque les vents...

  », jusqu' à «   sur un   drap pl ébéien   ». De Rerum Natura,  écrite par le philosophe po ète Lucr èce pendant l'Antiquit é, est destin ée à exposer la   doctrine d’ Épicure. C’est le premier romain  à se lancer dans cette entreprise dans un texte en vers. Ce qui,   d’apr ès ce qu’il dit lui­m ême, l’expose parfois  à cr éer des n éologismes, vu la pauvret é de la langue romaine   « si pauvre est notre langue et nouveau mon sujet ». L’ouvrage est divis é en trois fois deux livres. L’extrait constitue l’introduction du livre II. Par un style imag é et   po étique, Lucr èce initie son interlocuteur, Memmius, le destinataire de l’ouvrage,  à ses id ées. On peut alors   se demander de quelle fa çon la doctrine  épicurienne est expos ée ici, et en quoi l'argumentation est   efficace.  1­ LA VIE DES HOMMES ORDINAIRES, d éfinie par la difficult é, la violence et l’ambition. a) Une vie sans philosophie difficile et errante →   D ès le d ébut du texte, m étaphore de la vie, vue comme une longue travers ée en bateau (champ lexical   de la mer   : «   mer, vent, flots   ») pour ceux qui ne pratiquent pas la philosophie . Tous les  éléments  évoqu és   insistent sur la difficult é de cette travers ée : Elle s’effectue sur une «vaste mer   », sans rep ères pr écis pour   se guider ; cette impression d’immensit é est renforc ée par le mot « flots   ». De plus cette mer n’est pas facile et calme ; au contraire elle est soumise aux vents agit és ; les marins sont   donc expos és à fournir en permanence un « grand labeur   » pour lutter contre les  éléments hostiles sur   lesquels ils naviguent. Plus loin, on comprend que la vie est compar ée à un chemin, et que pour Lucr èce la   vie des hommes sans le secours de la philosophie est une longue errance aveugle. On peut noter que   Lucr èce ne se sent pas concern é, puisqu'il parle de «   d édaigner les autres   ».  Aucun rep ère ne permet de donner  à la vie un sens et un but   : l’homme est donc constamment entrain   d'errer dans les «   t énèbres de la vie   ».  L'homme est de plus confront é à des difficult és qu’il ne peut pas   contr ôler et qui le mettent en danger (mot r épété 2x). Il est donc tout aussi constamment oblig é de fournir   des efforts pour se maintenir «  à flot », efforts d’autant plus  épuisants qu’il les fait « en aveugle » et sans   savoir exactement contre quoi il se bat et combien de temps il va devoir le faire. Ainsi il est constamment   tourment é. b) La violence et l’ambition L’aveuglement de l’homme ordinaire le conduit  à se livrer  à des combats inutiles, ou plus exactement pour   obtenir des biens inutiles et injustifi és.Ces combats sont  évoqu és aux vers 12 comme des batailles   guerri ères ; noter aussi le pluriel qui g énéralise la situation de conflit, et nous incite  à prendre au s érieux   cette  évocation des incessants conflits d éclanch és par les hommes. Ces batailles sont  à prendre au sens propre comme au sens figur é : ce ne sont pas seulement des guerres   entre peuples ennemis, n ées du d ésir de pouvoir  pour  être «   ma ître des objets   »; ce sont aussi des luttes   quotidiennes et int érieures, n ées d’une ambition sans retenue. Car l’agitation des hommes vient de ce qu’ils   ne sont jamais satisfaits de ce qu’ils ont.Leurs d ésirs les poussent  à vouloir toujours plus et dans tous les   domaines ! Les 3 verbes «   faire assaut, rivaliser et faire l'effort   » indiquent bien la lutte et l’effort. Les   hommes ont une soif de possession impossible  à assouvir: il y aura toujours quelque chose de plus  à   poss éder, un pouvoir plus grand  à obtenir. Cette derni ère lutte est pr ésent ée aussi comme la plus difficile et   la plus  épuisante : l'expression «   nuit et jour   » montre l’aspect continu, impossible  à interrompre sous peine   de perdre la place difficilement acquise.. »

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