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Louise Michel.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Louise Michel D'une inlassable générosité envers les miséreux, Louise Michel fut institutrice et participa à l'action politique de l'opposition de gauche.

Son ardeur révo­ lutionnaire et son courage pendant la Commune lui valurent le surnom de "Vierge rouge".

Déportée, puis amnis­ tiée en 1880, elle poursuivit sans relâche son combat politique.

Institutrice et militante Originaire de la Haute-Marne, Louise Michel était la fille naturelle d'une ser­ vante et du fils du châtelain de V roncourt.

Elevée par les châtelains, elle obtint le brevetd' institutrice.

Ayant refusé de prêter le serment exigé sous le Second Empire, elle ouvrit successivement deux écoles libres, où elle donnait un enseignement novateur et républicain.

Sensible à toutes les misères, elle distribuait aux pauvres ses maigres gains.

En 1851, elle rencontra Victor Hugo, à qui elle avait adressé des poèmes et qui lui dédia plus tard un poème dans Toute la Lyre,"Viro major" (1871).

Vers 1856, elle s'établit à Paris, où elle enseigna dans une école, avant d'ouvrir un cours libre, rue Houdon.

Elle collabora aux journaux d'opposition et fit la connaissance des militants de gauche.

Elle fut passionnément amoureuse de Théophile Ferré.

Elle milita à la Société de revendication du droit des femmes.

Très populaire dans le 18e arrondis­ sement, elle fut élue présidente du Comité de Vigilance en novembre 1870.

1830- 1905 La "Vierge rouge" Le 22 janvier 1871, elle prit part à l'insurrection et, le 18 mars, appela Mont­ martre aux armes.

Conférencière au club de la Révolution, ambulancière, soldat, elle fut l'une des plus ardentes militantes de la Commune et se battit sans arrêt du 3 avril à la Semaine sanglante.

Assommée, laissée pour morte sur la barricade de la chaussée de Clignancourt, elle put s'échapper, mais, apprenant que sa mère avait été arrêtée à sa place, elle se livra.

Jugée par le 6e Conseil de guerre, elle fut condamnée le 16 décembre à la déportation.

En août 1873, elle fut envoyée en Nouvelle-Calédonie, où elle fraternisa avec les Canaques.

Bénéficiant de 1 'amnistie de 1880, elle rentra à Paris, où elle fut accueillie par une foule enthou­ siaste.

Pendant vingt-cinq ans, elle continua à défendre la cause libertaire, prononçant des milliers de conférences, publiant des ar­ ticles, des romans populaires, des poèmes (A travers la Vie, 1894), ainsi que des Mémoires ( 1886) et LaC omm une, Histoire et Souvenirs (1898).

Elle fit quatre séjours en prison.

Citation "J'appartiens tout entière à la révolution sociale ....

Puisqu'il semble que tout cœur qui bat pour la liberté n'a droit qu'à un peu de plomb, je réclame ma part, moi ! Si vous me laissez vivre, je ne cesserai de crier vengeance ...

" Gazette des tribunaux, 17 décembre 1871 2 / 2. »

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