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Michel, Louise

Publié le 06/12/2021

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Michel, Louise (1830-1905), militante révolutionnaire française, qui prit une part active à la Commune de Paris.

 

Née à Vroncourt-la-Côte (Haute-Marne), Clémence Louise Michel, fille d’une femme de chambre, avait sans doute pour père le fils des châtelains de Vroncourt, chez lesquels elle fut élevée. À leur mort, en 1850, elle quitta le château et, munie d’un diplôme d’institutrice, monta successivement deux institutions privées en Haute-Marne, où elle expérimenta des méthodes pédagogiques novatrices. Installée ensuite à Paris, elle ouvrit en 1853 une école libre à Montmartre, et se mit à fréquenter les milieux d’opposition républicains et socialistes, tout en militant pour la reconnaissance des droits des femmes. Un peu plus tard, elle adhéra également à la Ire Internationale.

 

Très populaire dans son arrondissement, qui se rallia immédiatement à la Commune de Paris, elle fut nommée en 1870 à la présidence du comité de vigilance républicain du XVIIIe arrondissement. Celle que l’on devait surnommer « la Vierge rouge « combattit sur les barricades et fut blessée durant la « semaine sanglante «. Ayant réussi à fuir devant les versaillais, elle se livra pour éviter à sa mère d’être emprisonnée. Condamnée en décembre 1871 et déportée à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, en août 1872, elle se dépensa sans compter pour l’éducation des Kanaks tout en encourageant leurs tentatives d’émancipation.

 

Amnistiée, elle revint à Paris en 1880. Elle reprit alors la lutte révolutionnaire, se faisant la propagandiste inlassable d’un nouvel ordre social, à travers ses conférences et ses nombreux ouvrages (Mémoires, 1886 ; la Commune, histoire et souvenirs, 1898). Devenue une figure légendaire du mouvement ouvrier, elle mourut en 1905 lors d’un déplacement à Marseille. Ses obsèques furent le prétexte d’un grand rassemblement à Paris.

 

 

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