Louis Legendre.

« 1 / 2 Louis Legendre Issu d'un milieu p op ulair e, Lege ndre fut un des principaux acte ur s des débuts de la Révol ution de 1789.

Extrémiste au début , il ré ussit à travers er la Terreur en se r eto urnant contre ses compagnons et eut ensuite un rôle beau co up plus effacé.

Le révolutionnaire extrémiste Boucher de son m étier, Loui s Legendr e prit la tête du rasse mblement en faveur de Necker au Palais -R oyal, le 13 juillet 1789.

ll participa ensuite à la prise de la Ba stille et fut un des principaux acteurs des jour­ né es d'O ctobre , où le roi fut contraint de quitt er Versailles pour Pari s.

Il suivit assi­ dûment les séa nces du dis trict des Cordeliers , puis la sec tion du Théâtre­ Françai s et fut parmi les fondateurs du club d es Cordeliers , plu s actif et plu s populaire que celui des Jacobins.

Après la fuite de Loui s XVI à Varennes , L ege ndre fut l' un des instigateurs d' une pétition réc lamant la déch éance et la mise en jugem ent du roi, ainsi que "l'organisatio n d'un nouveau po u­ voir exécutif' ; le 17 juillet, la pétition fut déposée au Champ-de-Mars , m ais une répression brutale, qui fit cinquante morts, mit fin au rassemblement , et l e club des Cordelier s fut fermé.

Legendre joua de nou veau l'un des premiers rôles lor s de s journée s du 20 juin et du 10 août 179 2, où l es Tuileries furent prises d'assaut.

Dép uté d e Paris à la Conv enti on , il vo ta la mort de Loui s XVI sans appel ni surs is.

Membre du Comité de sûreté générale, il contribua à la chute des Girondins.

Illettré, Legendre était pourt ant un orateur fougueux , qu'on sur­ nommait Je " P aysan du Danube ".

17 52-1 7 97 La réaction thermido rienn e Accusé d'hébertis me en 1794 , Le gendre r é u ss it à se disc ulper en invoquant l'an­ cienne amitié de Marat.

ll ré uss it à tra ve r­ ser la Terreur en abandonnant ses amis, comme Danton, et co ntribua à la chute de Robe s pierre.

Il fut ensuite un des meneurs de la réac tion thermidorienne , traitant les parti sans de Robespierre de "buveur s de sang".

Il alla lui-m ême fermer le club des Jacobin s, e t diri gea la ré pres sion de l'insur­ r ecti on populaire du 20 mai 1795.

Élu député au Conseil des Ancien s, il n'y joua qu'un rôle effacé .

Après la conjuration de Bab euf , il réc la ma une condamnation sé­ vère.

Après sa mort, et selon sa volonté, so n corps fut lég ué à la Faculté de méde­ c ine "afin d 'ê tre encore utile aux hommes après sa mort ".

Témoi gnage "Que les conspirateurs ne vantent pas les services qu'ils ont rendu en d'a utre s t e mp s ; ce n'es t point pour les services passés, mais pour les crimes présent s, que Manlius fut préc ipit é de la roch e tarpéienne ." Lege ndr e, aprè s la conjuration de Babeuf 2 / 2. »