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LOUIS LE BÈGUE

Publié le 16/05/2020

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« LOUIS LE BÈGUE (846-879) Avec l'avènement de Louis Ille Bègue, qui succède à son père Charles II le Chauve en octobre 877, une périodeconfuse commence : la dynastie carolingienne ne règne pratiquement plus, face aux menées des descendants deRobert le Fort, qui finiront par prendre le pouvoir avec Hugues Capet, et face au développement du régime féodal,qui laisse la monarchie de plus en plus impuissante.

Il est vrai que la personnalité peu brillante de Louis le Bègue, quiporte bien son nom, semble-t-il, et qui transmettra sa débilité mentale à son fils, ne fait que faciliter les ambitionsdes seigneurs.

Le désordre s'installe, aggravé par les disputes des grandes maisons.

Ce fut, comme le remarqueFerdinand Lot, une période confuse, funeste au pouvoir monarchique en raison même de son étendue.

Moins qu'unautre, Louis II le Bègue pouvait redresser la situation.Son règne s'annonce mal : certes, il gouverne, dès 867, la partie aquitaine de l'empire de Charles le Chauve, avantde se voir confier le gouvernement de la France quand son père part pour l'Italie ; mais Charles connaît son fils et leplace sous une tutelle d'évêques, d'abbés et de comtes, qui ne pensent d'ailleurs qu'à se combattre.

A la mort del'empereur, Louis II doit faire face à une coalition de seigneurs laïcs et ecclésiastiques qui lui reprochent d'avoirdistribué indûment des domaines et des abbayes ; il est cependant reconnu roi de France et couronné à Reims le 8décembre 877.

Encore faut-il qu'il prenne l'engagement écrit de respecter les droits et les privilèges des évêchés etdes abbayes du royaume.

Il a la sagesse cependant de refuser la couronne impériale que le pape Jean VIII,cherchant des appuis contre les ducs de Bénévent et de Toscane, vient lui proposer au concile de Troyes, en été878.

Cette même année, il a encore le mérite de conclure, à Fouron sur la Meuse, avec son cousin Louis de Saxe,un accord qui confirme le partage de la Lotharingie, effectué en 870 par leurs pères, et où les deux princes sepromettent la paix et le soutien contre d'éventuelles menaces normandes.

Au printemps de 879, Louis II le Bèguedoit aller dans la région d'Autun mater une révolte de Bernard, duc de Gothie, mais, malade, il ne peut dépasserTroyes.

Il confie alors sa mission à son fils Louis (le futur Louis III), alors âgé de seize ans, aidé de Boson, roi deProvence, et de Hugues l'Abbé.

Lui-même regagne péniblement sa résidence de Compiègne où il meurt le 10 avril879.

Louis le Bègue laisse deux fils, Louis III et Carloman, nés de son premier mariage avec Ansgarde, la soeurd'Eude de Bourgogne, tandis que sa seconde femme, Adélaïde, est enceinte du futur Charles le Simple.

Seul survivant des enfants de Charles le Chauve, c'est un homme maladif, affligé d'un fort bégaiement.

Conscient desa faiblesse face à la puissance des grands et craignant à la mort de son père de ne pouvoir accéder au trône,Louis II tente de séduire ses vassaux en leur octroyant domaines, fonctions et dignités.

Mais ces “ honneurs ”, il neles possède pas et, pour les distribuer, il lui faut les enlever à d'autres vassaux.

Cet acte insensé conduit à unegrande confusion, puis, très vite, à une révolte générale.

Il se tire d'une situation critique en sacrifiant les derniersdomaines de la couronne et entraîne ainsi la dégradation définitive du régime.

Il a cependant la sagesse de refuserle titre impérial que le pape Jean VIII, cherchant des appuis contre les ducs de Bénévent et de Toscane, est venului proposer au concile de Troyes, en été 878.

Cette même année, il a encore le mérite de conclure un accord avecson cousin Louis de Saxe, qui confirme le partage de la Lorraine effectué par leurs pères en 870.

Par cet accord, lescousins se promettent également la paix et le soutien contre d'éventuelles menaces normandes.

Mais, à sa mortdans sa résidence de Compiègne, le 10 avril 879, Louis le Bègue laisse en partage à ses fils Louis III et Carloman unroyaume en proie au plus profond désordre, un pouvoir monarchique plus faible que jamais, une puissance matérielledérisoire.. »

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