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LOUIS JOUVET

Publié le 06/12/2021

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NOTICE BIOGRAPHIQUE
 
D'un père limousin, entrepreneur de tra-vaux publics et d'une mère ardennaise, Louis Jouvet naît, par hasard, à Crozon dans le Finistère, le 24 décembre 1887. Vite attiré par le théâtre, il partage son temps entre des études en pharmacie et des spectacles en province. Après son service militaire, il se présente trois fois au Conservatoire : il est trois fois recalé. Jacques Copeau qui venait de créer le Théâtre du Vieux Colombier, engage Jouvet dans sa troupe où il cumule les fonctions de régisseur général, décorateur, assistant-metteur en scène et acteur. Mobilisé en 1914, ce n'est qu'en 1919 que Jouvet rejouera au Vieux-Colombier des rôles dits de « composition «. En 1923, il quitte Copeau et prend la direction de la Comédie des Champs-Élysées où il restera jusqu'en 1934 et fonde avec Gaston Baty, Georges Pitoëff et Charles Dullin le célèbre « cartel « : Union des animateurs de Théâtre d'avant-garde en France. C'est à cette époque qu'il joue son plus grand succès théâtral : « Knock « de Jules Romains. En 1928, il fait la connais¬sance de Jean Giraudoux dont il montera « Siegfried «, « Electre «, « La guerre 

« 1 / 2 LOUIS JOUVET NOTICE BIOGRAPHIQUE D'un père limousin, entrepreneur de tra­ vaux publics et d'une mère ardennaise, Louis Jouvet naît, par hasard, à Crozon dans le Finistère, le 24 décembre 1887.

Vite attiré par le théâtre, il partage son temps entre des études en pharmacie et des spectacles en province.

Après son service militaire, il se présente trois fois au Conservatoire : il est trois fois recalé.

Jacques Copeau qui venait de créer le Théâtre du Vieux Colombier, engage Jouvet dans sa troupe où il cumule les fonctions de régisseur général, décorateur, assistant-metteur en scène et acteur.

Mobilisé en 1914, ce n'est qu'en 1919 que Jouvet rejouera au Vieux-Colombier des rôles dits de «composition».

En 1923, il quitte Copeau et prend la direction de la Comédie des Champs-Élysées où il restera jusqu'en 1934 et fonde avec Gaston Baty, Georges Pitoëff et Charles Dullin le célèbre «cartel» : Union des animateurs de Théâtre d'avant-garde en France.

C'est à cette époque qu'il joue son plus grand succès théâtral : « Knock » de Jules Romains.

En 1928, il fait la connais­ sance de Jean Giraudoux dont il montera «Siegfried», «Electre», «La guerre de Troie n'aura pas lieu», «Ondine» ...

Il fait ses dé­ buts, à l'âge de 45 ans, au cinéma, en 1932, avec deux adaptations théâtrales : TOPAZE et KNOCK.

32 films en moins de 20 ans d'une carrière au cinéma interrompue pen­ dant plus de 5 ans par la guerre.

En 1940, Jouvet ne voulut pas rester en France occupée et partit avec sa troupe en tournée à l'étran­ ger.

A son retour il connaît un triomphe théâ­ tral avec la «Folle de Chaillot» et deux succès au cinéma, avec UN REVENANT de Chris­ tian-Jaque et COPIE CONFORME où il s'amuse à composer plusieurs rôles.

Avec Clouzot, il tourne notamment QUAI DES ORFÈVRES, en 1947 : un succès, et MIQUETTE ET SA MÈRE en 1949 : un échec.

Il tourne encore LADY PANAME, écrit et réalise par son ami Henri Jeanson ; une deuxième version de KNOCK et, enfin, UNE HISTOIRE D'AMOUR.

Le 14 août 1951, alors qu'il répétait « La Puissance et la Gloire » de Graham Greene, avec Monique Mélinand, sa dernière compagne, et la petite Françoise Dorléac âgée de 9 ans, il succombe d'un accident cardiaque dans son bureau de l' Athénée, théâtre qui depuis porte son nom.

FILMOGRAPHIE 1933 TOPAZE (Louis Gasnier) - KNOCK (Roger Goupil/ères et Louis Jouvet) 1935 LA KERMESSE HÉROÏQUE (Jac­ ques Feyder).

1936 MISTER FLOW (Robert Siodmak) - LES BAS-FONDS (Jean Renoir).

1937 MADEMOISELLE DOCTEUR (ou: SALONIQUE NID D'ESPIONS, G.

W.

Pabst) -CARNET DE BAL (Julien Duvivier) DROLE DE DRAME (Marcel Carné) -FORFAI­ TURE (Marcel L'Herbier) - ALIBI (Pierre Chenal).

1938 LA MARSEILLAISF.

(Jean Renoir) - RAMUNTCHO (René Barbéris) - LA MAISON DU MALTAIS (Pierre Che­ nal) - ENTRÉE DES ARTISTES (Marc Allégret) - ÉDUCATION DE PRINCE (Alexandre Eswav) - LE DRAME DE SHANGHÂÏ (G.

W.

Pabst) -HOTEL DU NORD (Carné).

IB) 1939 LA FIN DU JOUR (Julien Duvivier) - LA CHARRETTE FANTOME (Julien Duvivier).

1940 SÉRÉNADE (Jean Boyer) - VOL­ J:.Q!i!i..

(Maurice Tourneur).

1945 UN•TEL PÈRE ET FILS (Julien Duvivier).

1946 UN REVENANT (Christian-Jaque).

1947 COPIE CONFORME (Jean Dréville) - QUAI DES ORFÈVRES (H.-G.

Clou­ zot)@ -LES AMOUREUX SONT SEULS AU MONDE (Henri Decoin).

I949 ENTRF.

ONZE HEURES ET Ml- .,.

NUIT (Henri Decoin) -RETOUR A ~ LA VIE (sketch : « Gérard», H.-G.

: Clouzot) -MIQUETTE ET SA MÈRE. »

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