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Louis-Antoine Saint-JustL'intransigeance faite homme.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Louis-Antoine Saint -Just L'intransigeance faite homme Fils d'un ancien soldat de Louis XV, Saint-Just s'établit avec sa famille à Blé­ rancourt, près de Noyon, après avoir passé sa première enfance dans le Nivernais.

Orphelin de père à l'âge de 10 ans, il est confié au collège des Ora­ toriens de Noyon, avant de commencer à Reims des études de droit.

Il apparaît alors, à l'âge de 20 ans, comme un homme de haute taille, au visage éner­ gique et pâle, aux mœurs austères.

Fin 1789, il se rend à Paris et est présen­ té à Camille Desmoulins qui le convertit aux idées de la Révolution.

De retour à Blérancourt, Saint-Just endoctrine à son tour sa famille et son village; il devient lieutenant-colonel de la garde nationale, ce qui lui permet de participer à la fëte de la Fédération, le 14 juillet 1790.

Il s'adresse alors à Robespierre pour obte­ nir des faveurs pour sa commune.

Mais sa carrière politique ne commence vrai­ ment qu'en septembre 1792, quand il est élu député à la Convention.

Il siège à la Montagne et, pendant l'instruction du procès du roi, démontre son éloquence, son intransigeance et sa rigueur dans un célèbre discours, le 13 novembre 1792.

Dès lors, à 25 ans, il prend une part active à la Révolution: il s'occupe de la nouvelle Constitution, se montre favo­ rable à la liberté du commerce, envoie à la guillotine les Girondins, ses amis d'hier, condamne, dans des rapports sé­ vères, les hébertistes et les dantonistes, prépare lui-même les lois sur les sus­ pects, organisant ainsi la Terreur.

Il est envoyé en mission dans le Bas-Rhin auprès d'une armée démoralisée; il y ré- 1767-1794 tablit la discipline par sa seule présence; inflexible et autoritaire, il terrifie soldats et officiers.

Il visite aussi l'armée du Nord; dans les deux cas, il a réorganisé les troupes révolutionnaires et a contri­ bué à leurs victoires, notamment à Lan­ dau et à Fleurus: il a communiqué aux soldats son énergie, sa volonté de vain­ cre et sa foi en la République dure et pure.

Toutefois, son esprit sectaire, son «des­ potisme d'opinion», son attachement inconditionnel à Robespierre suscitent la haine.

Le 9-Thermidor, il s'apprête à formuler de nouvelles accusations contre ses collègues de la Convention, à «ouvrir son cœur», comme il l'a dit imprudemment.

Mais il ne peut pronon­ cer son discours tant il est interrompu, hué et injurié par Tallien, Barras et leurs amis qui se sentent compromis.

Il est bientôt décrété d'accusation, ainsi que bon nombre de ses amis, comme Cou­ thon et Robespierre.

Emprisonné, il est délivré par les soldats de la Commune; de nouveau arrêté par les troupes dépê­ chées par la Convention, il veut résister en s'appuyant sur la Commune; mais Robespierre, plus légaliste que lui, hési­ te.

C'est avec stoïcisme, avec le courage que donne l'orgueil, que Saint-Just mon­ tera sur l'échafaud, le 28 juillet 1794. 2 / 2. »

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