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L'ORTHODOXIE

Publié le 15/05/2020

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« L'ORTHODOXIE Dans le contexte occidental, le terme « orthodo­ xe » désigne, d'une façon générale, l'Orient chré­ tien.

Composé de deux mots grecs (orthos doxa), ce concept indique, conformément à son étymologie, l 'opinion juste, la foi véritable, et c'est de là préci­ sément que découle son sens théologique : le chré­ tien orthodoxe est le fidèle de l'Eglise véritable qui est fondée sur la foi juste.

Dans ce cas, orthodoxe s'oppose à hétérodoxe, c'est-à-dire hérétique, à ce qui ne suit pas la foi défmie par l'Eglise et qui adopte des chemins déviés au lieu de suivre la droi­ te ligne décrite par le magistère ecclésial.

En ce sens étymologique et théologique, tous les chrétiens peuvent revendiquer, quelle que soit leur confes­ sion , le titre d'orthodoxe.

Cependant, au cours des siècles, ce terme a pris un sens plus spécifique pour désigner les différentes communautés chrétiennes qui avaient accepté les décisions du concile œcuménique de Chalcédoine, véritable sommet de la réflexion théologique concernant le Christ.

En 451, ce concile fixait la foi de l'Eglise en Jésus-Christ d'une manière précise et irrévocable pour tous les siècles à venir : «Nous enseignons tous à confesser un seul et même Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, le même parfait en divinité et parfait en humanité, le même vraiment Dieu et vraiment homme ..

.

Il n'est ni partagé ni divisé en deux personnes, mais il est un seul et même Fils unique, Dieu Verbe, Seigneur Jésus­ Christ ».

Dans les termes mêmes de cette décision conciliaire, il ne pouvait plus être proposé d'autre foi que celle décrite par les Pères de Chalcédoine.

L'orthodoxe est alors le fidèle qui accepte cette définition dogmatique relative à la personne du Christ et qui, en conséquence, s'attache à la com­ munion de l'Eglise de Constantinople après ce concile.

Lors de la séparation entre l'Occident et l'Orient, que l'on date habituellement de 1054, le terme d'or­ thodoxe sera réservé aux communautés chrétiennes byzantines, c'est-à-dire à celles qui continuent d'être fidèles au siège apostolique de Constantino ­ ple.

Ces Eglises étaient les plus connues dans le monde occidental et latin.

A partir du XIX• siècle, l'orthodoxe devient le chrétien oriental qui n'est pas uni à Rome, à l'Eglise catholique et romaine.

Les communautés orientales ont accepté ce sens courant pour se désigner elles-mêmes .

Mais, à la différence de l'Eglise catholique qui assure une cer­ taine cohésion interne par l'union avec le siège apostolique de Rome, les Eglises orientales, même si elles sont unies par une foi identique, s'organi­ sent de façon indépendante : il n'y a pas une seule Eglise orthodoxe, mais des Eglises multiples, répar­ ties selon des rites ou des juridictions variant d'une communauté à l'autre.

Rome et la Nouvelle Rome, Constantinople Le message chrétien a retenti primitivement dans le monde oriental : les premiers missionnai r es, à la suite des apôtres, ont été des Orientaux, et ils ont adopté la langue commune de l'époque, le grec, qui servait alors aux échanges entre les différentes nations et qui allait devenir la langue liturgique des premières générations chrétiennes.

Seulement, dès la fin du deuxième siècle, le latin tend à se répandre de plus en plus comme seule langue officieUe dans l'empire romain.

Et c'est sans doute là qu'il est pos­ sible de trouver la première distinction entre les chrétiens d'Occident et ceux d'Orient : un mouve­ ment de latinisation vise à faire de cette langue la seule qui soit reconnue officiellement en Occident, alors que l'Orient, tout en laissant au grec une cer­ taine prédominance, admettra plus volontie rs l'usa­ ge des dialectes locaux tant pour la lecture de la Bible que pour l'usage liturgique.

Cette division linguistique serait sans grande importance si, de part et d'autre, les concepts théo­ logiques recouvraient les mêmes acceptations; or, il arrive très souvent que les mêmes termes donnent lieu à des interprétations différentes.

Et sans être une cause de division interne de l'Eglise, la querelle linguistique ne va pas tarder à devenir le lieu d'une méconnaissance réciproque et d'une séparation entre ces deux cultures religieuses.

Ce phénomène. »

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