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L'OPINION ET LA POLITIQUE EN FRANCE PENDANT LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

Publié le 11/06/2020

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? Le mouvement internationaliste s'effondre après l'assassinat de Jaurès (31 juillet) : les leaders pacifistes craignent des sanctions policières, les ouvriers syndicalistes sont soulevés par un enthousiasme patriotique. B. L'action gouvernementale. Le gouvernement dispose d'une entière liberté pour organiser la nation en guerre. — Il porte les effectifs militaires de 750 000 hommes (service de trois ans) à 2 750 000 en août 1916 (mobilisation des hommes de 20 à 48 ans, révision des exemptions, incorporations anticipées, utilisation de troupes coloniales). — Il crée une puissante industrie d'armement (50 000 ouvriers en 1914, 1 600 000 en 1917) par conversion (Citroën : obus, Berliet :

« L'OPINION ET LA POL ITIQUE EN F RANCE PENDANT LA PREMIÈRE G UERRE MONDIALE Int rodu ctio n : La France a é té e ntraînée dans la gu erre p ar l 'au tomatisme de l'alliance russe alors que s es i ntérêts d irects n'étaient pas en je u .

.

La nostalgie des provinces perdues dans la défaite d e 1871 créaient une réceptivité p ermanente e n faveur d'une guerre contre l'Allemagne.

Soumise à l 'épreuve l a plus d ure qu'elle ait connue depuis 1815, la nation l 'a af frontée en mobilisant la totalité de ses forces p hysiques et morales.

L'esprit qui J 'anime n'est cependant pas re sté le même au cours d e ces qua tre années.

La France est e ntrée dans la gu erre dans un élan s pontan é et u nan ime, p ersuadée de la justice de sa cause et c onfiante dans une victoire rapide; plus tard, Je doute e t l'inquiétude s ont venus t roubler l'o pini on : d ivisé, le pa ys ne pour­ suit le combat, d ans un climat d'obstination désenchantée, que s ous l a poigne b rutale d 'un gouver nement implacable.

La ch arnière entre les d eux époques s e place au printemps 1917.

1.

La période d e l'optimisme offensif (1914-1917).

A.

L'Union Sacrée (expression d e Poincaré du 4 ao0t 1914).

Pour l'opinion, l a France, victime d'une a gression do it y faire f ace.

■ La presse, soumise à la censure (loi du 5 août 1914), exalte les thèmes patriotiques, dénonce le militarisme al lem and, glorifie l'héroïsme des combattants, minimise les dangers de la guerre (L'�frmBfp[WPBfr : "Les balles allemandes ne sont pas dangereùses, elles traversent les chairs de part en part sans faire aucune déchi­ rure").

■ Les partis font bloc autour dLi gouvernement : Viviani, socialiste indépendant, porté à la présidence du Conseil par la victoire élec­ torale de la gauche en mars 1914, fait entrer dans son cabinet des socialistes SFIO (J.

Guesde, A.

Thomas) et des hommes de droite.

■ Le mouvement internationaliste s'effondre après l'assassinat de Jaurès (31 juillet) : les leaders pacifistes craignent des sanctions policières, les ouvriers syndicalistes sont soulevés par un enthou­ siasme patriotique.

B.

L'action gouvernementale.

Le gouvernement dispose d'une entière liberté pour organiser la nation en guerre.

- Il porte les effectifs militaires de 750 000 hommes (service de trois ans) à 2 750 000 en août 1916 (mobilisation des hommes de 20 à 48 ans, révision des exemptions, incorporations anticipées, utilisa­ tion de troupes coloniales).

- Il crée une puissante industrie d'armement (50 000 ouvriers en 1914, 1 600 000 en 1917) par conversion (Citroën : obus, Berliet :. »

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