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London (John Griffith, dit Jack)

Publié le 30/08/2020

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LONDON Jack (John Griffith London, dit). Ecrivain nord-américain. Né à San Francisco le 12 janvier 1876, mort dans sa propriété « Beauty Ranch » à Glen Allen, en Californie, le 22 novembre 1916. Son histoire est un roman digne de ceux qu’il a écrits; il fut, peut-on dire, son propre modèle. Il était le fils naturel d’un astrologue ambulant d’origine irlandaise, sorte de dévoyé qui n’était pas dépourvu de culture. Sa mère, peu après sa naissance, épousa John London qui lui donna son nom. Enfance misérable, d’abord dans un ranch où il surveillait les abeilles, puis à Oakland, où ses parents tenaient une humble droguerie. Il exerça tous les métiers, se fit parfois arrêter pour vagabondage, mais eut de bonne heure le goût des livres — qu’il trouvait à la bibliothèque publique. A quinze ans, il se fit marin et courut les mers. A dix-neuf ans, il entra à l’école d’Oakland, puis à l’Université de Californie, tout en travaillant pour assurer sa subsistance, notamment dans une blanchisserie. On l’appelait à ce moment « le boy socialiste », car il se passionnait pour Marx et Engels. En 1896, il partit pour le Klondyke avec les chercheurs d’or. Rappelé à Oakland par la mort de son beau-père, il publia des nouvelles dans différentes revues et commença à vivre de sa plume; mais il dilapida rapidement les sommes souvent considérables qu’il gagna. Son admirable Appel de la forêt (1903), qu’il avait rapporté du Klondyke, remporta un grand succès. Ce livre fut suivi par Le Loup des mers (1906) et Croc-Blanc (1907). En 1904, London partit comme « envoyé spécial » en Extrême-Orient pendant la guerre russo-japonaise. A son retour, divorcé le 18 novembre 1905 d’avec sa première femme, il se remaria le lendemain, avec Charmian Kitteredge, et se fit construire un bateau, « The Snark », avec lequel il voulut entreprendre le tour du monde (mais il n’alla pas plus loin que l’Australie). Des îles Hawaii, il rapporta Martin Eden (1909) qui est une histoire romancée de sa propre enfance. Parmi ses nombreux ouvrages (une cinquantaine de volumes), il faut citer encore l’autobiographie, Le Cabaret de la dernière chance [John Barleycorn, 1913], Le Peuple de l'abîme [1913] et certains recueils de saisissantes nouvelles : L Amour de la vie [Love of Life, 1900], Le Fils du loup [The Son of the Wolf, 1900], etc. En 1913, ses œuvres étaient traduites en onze langues, et London était devenu l’un des écrivains les plus connus de cette époque et aussi l’un des plus riches; il déclarait néanmoins à qui voulait l’entendre qu’il détestait écrire et ne le faisait que pour gagner de l’argent. Il se posait en défenseur des pauvres, et en révolté contre la société et ses préjugés. Il se suicida dans son luxueux « ranch » de Californie; suprême geste d’évasion de ce romantique qui s’était toujours senti égaré dans un monde hostile.

♦ «J’écris pour les éditeurs et non pour moi.» Jack London. ♦ «Lire London, c’est quitter une allée étroite pour se trouver devant l’immensité de la mer, aspirer l’air salin, sentir se roidir ses muscles, entendre l’appel impérieux d’une vie de travail et d’action. » Leonide Andréev.

« London (John Griffith, dit Jack) Écrivain américain * 12.1.1876, San Francisco, Californie + 22.11.1916, Glen Ellen, Californie Issu d'un milieu pauvre, il mène une vie de vagabond dès l'âge de treize ans. London est tour à tour vendeur de journaux, pêcheur, chercheur d'or, blanchisseur, marin, etc.

Autodidacte, il poursuit son éducation à travers la lecture de romanciers tels que Rudyard Kipling, et Robert Louis Stevenson, et de théoriciens comme Charles Darwin, Friedrich Nietzsche et Karl Marx.

En 1903, "L'Appel de la forêt" lui vaut un premier succès qui sera suivi de peu par "Le Loup des mers" (1904) et "Croc-Blanc" (1905).

Certains de ses romans s'inspirent fortement de sa propre vie ("Martin Eden", 1909 ; "Le Cabaret de la dernière chance", 1913).

Dans la majeure partie de son oeuvre, l'action se déroule en Alaska ou dans le Pacifique.

Jack London y décrit la lutte héroïque de ses personnages pour survivre, et les conditions de vie dramatiques des pauvres. Socialiste rebelle et passionné, l'écrivain est souvent en contradiction avec ses convictions politiques.

Il dépeint un monde dominé par la race blanche et où le pouvoir est entre les mains du plus fort.

Parallèlement, alors qu'il dénonce les dangers du capitalisme dans "Le Peuple des abîmes" (1903), il dépense son argent aussi vite qu'il le gagne.

Son oeuvre, empreinte de réalisme, restera pourtant une référence dans la littérature américaine et internationale. Dépressif, alcoolique, usé par des difficultés d'ordre professionnel, il met fin à ses jours à l'âge de 40 ans.. »

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