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L'oeuvre de L'Arioste ORLANDO FURIOSO (ROLAND FURIEUX) (1532)RINALDO ARDJTO (Fragment)COMÉDIESLA CASSARIA

Publié le 22/05/2020

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ARIOSTE Ludovico Ariosto, dit L’. Poète italien. Né à Reggio (Êmilie) dans les premiers jours de septembre 1474 (il fut baptisé le 8), mort à Ferrare le 5 juillet 1533. Aîné des dix enfants de Nicolo Ariosto, capitaine de Ferrare, courtisan rusé et violent au service du duc Hercule d’Este, et de Daria Malaguzzi Valeri, « femme de pieuses coutumes et de parler modeste ». Nicolo quitta les districts de Reggio et de Polesine dont il était capitaine, pour venir se fixer avec les siens dans la maison familiale de Ferrare. Dans cette ville, Ludovico suivit les cours de l’université de 1489 à 1493, « traduisant textes et commentaires » — satire VII, v. Satires —; en 1494. ayant échoué aux études de droit, il obtint de son père la permission de s’occuper de ses études de prédilection : les « humanités ». L’éducation de l’Arioste se fit donc à cette époque incomparable de la Renaissance à Ferrare, sous la direction de maîtres tels que Giovanni Sadoleto. Sebastiano dell’ Aquila et de ce Gregorio Elladio da Spoleto qui avait été précepteur de Jean de Médicis (le futur Léon X). L’Arioste débuta bientôt par des vers latins : Ad Albertum Pium, dédié à Gregorio da Spoleto; Pasiphile, pour une courtisane espagnole; Lydia, pour sa cousine Ippolita Teresa; In Lenam, contre une entremetteuse; Philippae epitaphium, badinage sur une épouse infidèle; Ad Philiroem; De diversis amoribus, etc.; mais après 1503 le poète écrivit exclusivement en langue vulgaire, et quand Bembo lui recommanda de persévérer dans l’usage du latin, il répondit qu’il préférait « être l’un des premiers parmi les écrivains toscans que seulement le second parmi les latinisants ». Ayant perdu son père en 1500, il dut gérer le patrimoine familial et s’occuper de l’éducation de ses nombreux frères, mais ne cessa pas pour autant d’obéir à sa vocation poétique. Entré en qualité de « gentilhomme de chambre » au service du cardinal Hippolyte d’Este, il assuma cette charge de 1503 à 1517. Hippolyte d’Este n’avait pas la vocation ecclésiastique, mais c’était un prince habile et vaillant, un diplomate adroit; homme violent et vindicatif, il aimait la chasse, les festins, les spectacles et les femmes — Castiglione fait son éloge au liv. ch. XIV de son Parfait courtisan. Bien qu’il dût s’acquitter parfois des tâches les plus humbles, l’Arioste trouvait encore le temps de s’adonner à l’étude et aux amours. En 1507, il faisait partie de ce groupe d’hommes « les plus éminents en toutes facultés qui se puissent rencontrer en Italie » qu’Elisabeth Gonzague, épouse de Guidobaldo di Montefeltro, invitait de temps en temps à la cour d’Urbino. Déjà, en 1493, il avait participé comme acteur aux spectacles donnés à Pavie par Hercule Ier. et à cette époque l’Arioste avait écrit une pièce de théâtre, La Tragédie de Thisbé [La tragedia di Tisbe] que nous ne possédons plus; tout de suite après il donna ses premières comédies imitées des auteurs classiques : Le coffret et les Personnages supposés; peut-être en 1505 avait-il déjà commencé le Roland furieux dont il lira quelques chants à Isabelle d’Este, à Mantoue, pour le plus grand plaisir de la belle et savante dame. Un fils lui était né en 1503, Giambattista, qui suivit la carrière des armes. Ce fut plus tendrement qu’il aima un autre fils, Virginio, que lui avait donné en 1509 une certaine Orsolina, qui descendait d’une modeste famille d’artisans (satire VII). Au cours de la lutte qui opposa Jules II à la famille d’Este (1509-10) le poète fut souvent chargé de missions diplomatiques importantes, allant maintes fois à Rome, parfois pour solliciter un appui, parfois pour apaiser la colère du pape. C’est avec peine qu’il put éviter la mort en fuyant lorsque, le cardinal ne s’étant pas présenté devant le Saint-Père en sa résidence d’Ostie, celui-ci ordonna que l’ambassadeur fût jeté à la mer. L’Arioste s’attendit vainement à recevoir quelque bénéfice quand le cardinal Jean de Médicis, qu’il avait connu à la cour d’Urbino, accéda au Pontificat. Une longue période de calme, de repos, suivit, et ce fut le 22 avril 1516 que sortit des presses de Giovanni Mazzocco del Bondeno, à Ferrare, la première édition du Roland furieux, qui fit dire au cardinal Hippolyte, après une première lecture, les paroles célèbres : « Maître Ludovic, où avez-vous puisé tant de sottises ? » En 1517 le cardinal Hippolyte, qui était évêque d’Agria, dut se rendre en Hongrie, mais l’Arioste refusa de l’y suivre sous prétexte que sa santé délicate et ses occupations l’en empêchaient. Il est probable que si l’Arioste refusa, c’est qu’il préférait voyager « sur la carte de géographie » plutôt qu'effectivement, et qu’il ne voulait pas s’éloigner de la femme aimée, Alessandra Benucci, à laquelle il dédia maints poèmes et huitains du Roland. Elle fut pour lui une compagne affectueuse, son inspiratrice, et s’il l’épousa secrètement en 1527, ce fut afin de ne pas perdre ses bénéfices ecclésiastiques. Le duc Alphonse Ier, successeur d'Hercule Ier au duché de Ferrare, soucieux de ne pas rabaisser l’éclat de sa maison, éleva le poète à la qualité de « familier » pensionné, l’exemptant des tâches absorbantes pour ne pas troubler ses méditations (satire III). De 1518 à 1519 fut composée sa comédie La Scolastique demeurée inachevée. Le Nécromant est de 1520 et la seconde édition du Roland furieux de 1521 (le succès en fut si considérable que de 1524 à 1531 il ne s’en fit pas moins de 17 éditions dont plusieurs sans l’autorisation de l’auteur). Nommé gouverneur de la Garfagnana, il accepta cette charge si contraire à son tempérament à seule fin de s’assurer un revenu plus confortable (satire V); il s’y consacra avec beaucoup de sérieux et de zèle, écrivant au duc le 30 juillet 1524 : « Aussi longtemps que je serai en fonction, je n’aurai point d’amis sauf la seule Justice. » Il s’installa dans sa nouvelle résidence le 20 février 1522, trouva la province ravagée par les brigands et les passions politiques, mal gérée de surcroît; mais le poète sut administrer sagement, et quand il eut terminé sa mission en 1525, il avait réussi pour une grande part à réorganiser le pays, à alléger les souffrances de ces populations pauvres et abandonnées. L’Arioste ne convoitait pas d’autre emploi; en 1523 il avait décliné l’offre d’une ambassade à la cour de Clément VII. De retour à Ferrare, il s’occupa du partage entre ses frères du patrimoine familial, et put finalement acquérir une maison sur la façade de laquelle il fit graver la fameuse devise : Parva sed apta mihi, sed nulli obnoxia, sed non - Sordida, parta meo sed tamen aere domus. Désormais le poète pouvait se consacrer aux Muses en toute quiétude, et en 1529, sur un théâtre spécialement construit dans le palais ducal, fut représentée sous sa direction Léna, considérée de nos jours comme sa meilleure comédie. Sa renommée était assurée; en 1528 il fut appelé à faire partie du Conseil des Sages [Maestrato dei Savi] de Ferrare, tandis qu’en 1531, ayant été envoyé à Mantoue auprès d’Alphonse d’Avalos pour demander aide contre Clément VII, il fut comblé d’honneurs et de présents de haut prix. L’Arioste consacra ses dernières années presque exclusivement à cultiver son petit jardin et à polir son poème, dont une édition remaniée parut en 1532. Son fils Virginio dit qu’il cultivait son jardin « comme il composait ses poèmes, car il ne plantait rien qu’il ne laissât plus de trois mois à la même place, et s’il mettait en terre des noyaux de pêcher ou autres semences, il allait voir si fréquemment s’ils germaient qu’il finissait par en briser les pousses. » L’Arioste tomba gravement malade en 1532 et mourut le 5 juillet 1533. Les Este ne firent rien pour ses funérailles, et ce fut nuitamment, dans la plus grande simplicité, que ses restes, transportés à l’église Saint-Benoît, furent inhumés. En fait, ni le cardinal ni le duc n’apprécièrent son génie à sa juste valeur, et s us l’attachèrent à leur personne, ce fut davantage pour sauvegarder leur réputation de mécènes que par respect véritable pour l’artiste et pour l’homme, qui fut toujours pauvrement rétribué, parfois humilié et même dépouillé des biens qui lui étaient échus à la mort de son cousin Rinaldo (1519). D’autre part, l’Arioste n’eut jamais plus de sympathie pour l’emploi de « maquignon » dont l’avait chargé Hippolyte que pour les fonctions dont l’avait investi Alphonse. Il ne cessa d’aspirer à une vie libre, paisible, même modeste, pour se dédier au culte de la poésie — v. Poèmes latins —, souhaitant fuir les caprices du sort et les aventures périlleuses. Il tendait à s’abstraire de la terre et des choses matérielles comme il le fait dans le Roland, pour donner cours à sa libre imagination et pouvoir se réfugier en un monde où la servitude serait inconnue, où tout serait pureté. Il est à noter qu'il n’a jamais écrit en prose; sa correspondance familière est négligée et ses lettres officielles sans chaleur — v. Lettres. On lui a attribué un seul ouvrage de prose : L ’Herboriste, dans lequel un charlatan vante une drogue miraculeuse et fait l’éloge de la science médicale. Dans l’édition (posthume) de ce livre (1545), l’Arioste est appelé pour la première fois : « le divin ».

« L' œ uvre de L'Arioste. »

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