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Livret de Brevet Français

Publié le 09/03/2022

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Grammaire Phrase / Proposition Une phrase commence par une majuscule et se termine par un point. Une proposition est un ensemble de mots construits autour d’un verbe conjugué. Exemple : Je suis allé à la pêche et / j’ai attrapé deux poissons. > Cette phrase comporte deux propositions. (deux verbes conjugués) Types de phrases La phrase déclarative permet de donner une information. Exemple : Le jardinier taille la haie. La phrase interrogative permet de poser une question. Exemple : Taille-t-il la haie ? La phrase exclamative permet de marquer un sentiment fort (colère, admiration, joie…) Exemple : Quelle jolie haie ! La phrase injonctive (impérative) permet de formuler un ordre, un conseil ou une interdiction. Exemple : Taille la haie. Ne taille pas la haie. Pour faire la différence entre tous ces homophones, vous entraîner à les reconnaître et ne plus faire d’erreurs quand vous écrivez, rendez vous sur le site du collège, section « français » : Le livre des [mo]. Formes de phrases La phrase affirmative. Exemple : Le jardinier taille la haie. La phrase négative. Exemple : Le jardinier ne taille pas la haie. Phrases verbales / non verbales Une phrase verbale est une phrase comportant des verbes conjugués. Exemple : Le navire a sombré en mer. Une phrase non verbale ne comporte pas de verbes conjugués. Elle est construite autour d’un autre mot : un nom, un adjectif... Exemple : Naufrage d’un navire en mer. Phrases simples / complexes Une phrase simple comporte un seul verbe conjugué. Une phrase complexe en comporte plusieurs. Exemple : Il est parti à la pêche. (phrase simple) Il est parti à la pêche et il est revenu tard dans la soirée. (phrase complexe) Propositions indépendantes / principales /subordonnées Une proposition indépendante est une proposition qui se suffit à elle-même . Exemple : Le navire est parti en mer et il a sombré. (deux propositions indépendantes) Une proposition subordonnée est une proposition qui ne se suffit pas à elle-même et qui dépend d’un mot, d’un groupe de mots ou d’une autre proposition (appelée proposition principale). Exemple : Le navire est parti en mer (proposition principale) où il a sombré (proposition subordonnée). Propositions relatives / conjonctives Une proposition relative est une proposition subordonnée introduite par un pronom relatif (qui, que, dont, où, lequel, auquel, lesquels…) Exemple : Le navire est parti en mer où il a sombré. Une proposition conjonctive est une proposition subordonnée introduite par une conjonction de subordination. Exemple : J’ai pris un parapluie parce qu’il pleut. Enoncé / Enonciation / Situation d’énonciation Un énoncé est phrase, un texte que l’on dit ou que l’on écrit. Tout énoncé est produit dans une situation donnée, appelée situation d’énonciation. Pour avoir les éléments de la situation d’énonciation, il faut répondre aux questions suivantes : Qui parle ? A qui ? Quand ? Où ? Dans quel but ? Enoncé ancré / Enoncé coupé Un énoncé ancré dans la situation d’énonciation est un énoncé que l’on ne peut comprendre que si l’on connaît la situation d’énonciation. Exemple : Demain, il faudra que tu me le donnes ! Un énoncé coupé de la situation d’énonciation est un énoncé que l’on peut comprendre sans connaître la situation d’énonciation. Exemple : En 1492, Christophe Colomb découvrit l’Amérique. Récit Auteur / Narrateur / Personnage L’auteur est la personne réelle qui a écrit le récit. Le narrateur est la voix fictive qui raconte l’histoire. Le personnage est un être fictif. Narrateur interne / Narrateur externe Un narrateur interne (ou narrateur personnage) est un narrateur qui est en même temps personnage de l’histoire qu’il raconte (présence du JE). Un narrateur externe est un narrateur qui n’est pas personnage de l’histoire. Points de vue interne / externe / omniscient Le point de vue est l’angle sous lequel on raconte une histoire. Le point de vue interne : L’histoire est racontée du point de vue d’un personnage de l’histoire (présence du JE). Le point de vue externe : Le narrateur raconte seulement les faits et gestes des personnages. On ignore ce qu’ils pensent ou ressentent. Le point de vue omniscient : Le narrateur connaît tout de l’histoire qu’il raconte et sait tout des personnages. Il dispose de savoirs encyclopédiques et donne beaucoup d’informations au lecteur. Récit chronologique / non chronologique Un récit chronologique est un récit dans lequel les événements sont racontés dans l’ordre. Dans un récit non chronologique, les événements sont racontés dans le désordre. Retour en arrière (analepse) / Anticipation (prolepse) Dans un récit, le narrateur fait un retour en arrière quand il raconte des événements antérieurs à ‘action principale. Il fait une anticipation quand il raconte des événements postérieurs à l’action principale. Rythme du récit : pause / scène / sommaire / ellipse Un récit peut aller plus ou moins vite. La pause : La narration est arrêtée momentanément. La pause correspond généralement à une description ou à un commentaire du narrateur. La scène : La narration ralentit et laisse place, généralement, à un dialogue entre les personnages. Le temps de l’histoire correspond au temps du récit. Le sommaire : La narration s’accélère. Le sommaire est un résumé d’un ensemble d’événements de l’histoire jugés comme étant mineurs ou secondaires. L’ellipse : La narration s’accélère encore plus. L’ellipse constitue un trou dans la narration : le narrateur passe sous silence certains événements de l’histoire. Description fixe / en mouvement Lorsque le narrateur interrompt sa narration pour décrire, il s’agit d’une description fixe (pause). Quand il décrit au fil sa narration, sans l’interrompre, il s’agit d’une description en mouvement. Connecteurs spatio-temporels Dans un récit, les connecteurs spatio-temporels sont les mots qui permettent de marquer les étapes de la narration (connecteurs temporels) ou de la description (connecteurs spatiaux). Parole rapportée Le narrateur peut rapporter les paroles de ses personnages de quatre manières différentes. Le discours direct : Le narrateur rapporte les paroles des personnages directement, telles qu’elles ont été prononcées. Cela prend généralement la forme d’un dialogue. Exemple : Alizée confia à Fatnane : « Kevin, il est trop canon ! Je le kiffe grave ! » Le discours indirect : Le narrateur rapporte les paroles des personnages indirectement, en les insérant dans sa narration et en ne conservant que le sens de ces paroles. Exemple : Alizée confia à Fatnane que Kevin était très beau et qu’elle l’aimait beaucoup. Le discours indirect libre : C’est du discours indirect, mais avec, en plus, des marques d’oralité (registre familier, incorrections, points d’exclamation, d’interrogation, de suspension). Exemple : Alizée confia à Fatnane que Kevin, il était trop canon et qu’elle le kiffait grave ! Le discours narrativisé : Le narrateur résume rapidement l’essentiel d’un échange de paroles entre plusieurs personnages. Exemple : Alizée et Fatnane parlèrent de Kevin et des stratégies à adopter pour le séduire, puis elles envisagèrent un instant d’aller en cours. Finalement, elles décidèrent que ça ne valait pas le coup et qu’il était préférable de profiter de cette belle journée. Mise en page du dialogue Les guillemets ouvrent et ferment le dialogue. Chaque réplique est précédée d’un tiret. Quand un autre personnage prend la parole, on revient à la ligne et on met un nouveau tiret. Les répliques sont accompagnées d’interventions du narrateur qui donnent des informations sur le ton, les gestes, l’attitude, l’état d’esprit des personnages qui parlent. Formes de récit On distingue le conte, la nouvelle, le roman ou encore l’autobiographie. Poésie Vers Un vers est une ligne de poème. L’octosyllabe : vers de huit syllabes. Le décasyllabe : vers de dix syllabes. L’alexandrin (dodécasyllabe) : vers de douze syllabes. Strophe Une strophe est un groupe de vers. Le tercet : strophe de trois vers. Le quatrain : strophe de quatre vers. Rimes pauvres / suffisantes / riches Les rimes pauvres : un son en commun. Les rimes suffisantes : deux sons en commun. Le rimes riches : trois son ou plus en commun. Rimes plates / croisées / embrassées Les rimes plates (suivies) : disposition AABB Les rimes croisées : disposition ABAB Les rimes embrassées : disposition ABBA Allitération / Assonance Une allitération est la répétition d’un même son produit par une consonne. Exemple : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? (allitération en [s]) Une assonance est la répétition d’un même son produit par une voyelle. Exemple: La houle roule et tourmente les flots, et les foule. (assonance en [ou]) Formes poétiques On distingue la farce, la fable, le sonnet ou encore le poème en prose. Théâtre Acte / Scène Une pièce de théâtre se compose d’actes (grandes parties) et de scènes (sous-parties). Scène(s) d’exposition Les scènes d’exposition sont les premières scènes d’une pièce de théâtre, qui permettent au spectateur de découvrir les personnages, les lieux et les circonstances de départ de l’action. Nœud / Dénouement Le nœud d’une pièce de théâtre est le problème qui se pose aux personnages au cœur de l’intrigue et auquel ils doivent trouver une solution. Dans les dernières scènes de la pièce, l’intrigue se dénoue : les personnages ont surmonté le problème qu’ils rencontraient. C’est le dénouement. Didascalie Une didascalie est une indication de mise en scène concernant le ton, les gestes, l’attitude, l’état d’esprit d’un personnage. La didascalie n’est pas prononcée par le personnage, mais elle trouve place dans sa réplique (dans le texte) et apparaît en italique ou entre parenthèses. Exemple : SGANARELLE (se tournant vers la malade) : Donnez-moi votre bras. Voilà un pouls qui marque que votre fille est muette. Monologue Un monologue est un discours qu’un personnage seul en scène se tient à lui-même. Tirade Une tirade est une très longue réplique et qui ressemble à un monologue. Cependant, à la différence du monologue, le personnage n’est pas seul en scène : la tirade trouve place au sein d’un dialogue entre plusieurs personnages. Quiproquo Un quiproquo est une situation de malentendu dans laquelle un personnage prend un autre personnage pour ce qu’il n’est pas ou quelqu’un qu’il n’est pas. Mise en page du dialogue de théâtre Une réplique est précédée du nom du personnage qui parle. Après chaque réplique, on revient à la ligne. Certaines répliques comportent des didascalies, entre parenthèses, au début ou en fin de répliques. Formes de comique On distingue quatre formes de comique, c’est-à-dire quatre manières de faire rire le spectateur. Le comique de mots : On fait rire avec les paroles que prononcent les personnages : jeux de mots, mots à double sens, familiarités, … Le comique de gestes : On fait rire avec les gestes que font les personnages : bastonnades, chutes, grimaces, actions répétées… Le comique de caractère : On fait rire avec un défaut de caractère qui rend un personnage ridicule : vantardise, avarice, bêtise, égoïsme… Le comique de situation : On fait rire avec la situation dans laquelle se trouve les personnages : quiproquos, retournements de situation, mauvais tours… Formes théâtrales On distingue la farce, la comédie, la tragédie, le drame. Argumentation Thème / Thèse / Antithèse Le thème est le sujet de débat dont on parle. La thèse est l’opinion que l’on a sur ce sujet. L’antithèse est l’opinion opposée, celle que l’on ne partage pas. Exemple : Thème : La peine de mort Thèse : Je suis contre la peine de mort. Antithèse : Tu es pour la peine de mort. Arguments Les arguments sont les différentes idées que l’on donne pour défendre sa thèse et pour convaincre son interlocuteur. Exemple : Je suis contre la peine de mort. Argument 1 : On ne peut répondre au mal par le mal. Argument 2 : La peine de mort n’est pas dissuasive, elle est inefficace. Explicite / Implicite Les informations explicites sont les informations qui sont exprimées par des mots dans un texte. Les informations implicites sont les informations qui ne sont pas exprimées et que le lecteur doit déduire de celles qui se trouvent dans le texte. Connecteurs logiques Les connecteurs (liens) logiques sont les mots qui permettent de marquer les étapes d’une argumentation afin de la rendre plus claire et donc plus efficace, plus convaincante. Exemple : Tout d’abord, puis, ensuite, en effet, donc, c’est pourquoi… Ce qu’il faut savoir pour le brevet Vérifiez l’état de vos connaissances : avec un crayon papier, faites une croix dans les cases appropriées. Révisez ce que vous ne savez pas en relisant vos cours. Ensuite, modifiez vos croix au fil de vos révisions. De cette manière, vous pourrez vous préparer correctement pour le jour J ! Conjugaisons Valeurs des temps Notions à maîtriser Je sais Je ne sais pas Présent de l’indicatif Futur de l’indicatif Imparfait de l’indicatif Passé composé Passé simple Plus-que-parfait Présent de l’impératif Présent du conditionnel Notions à maîtriser Je sais Je ne sais pas Présent : d’énonciation/de narration/de vérité générale/d’habitude Imparfait : actions de second plan/ description/durée/habitude Passé composé : actions antérieures Passé simple : actions de premier plan Plus-que-parfait : actions antérieures Présent du conditionnel : condition/ éventualité/souhait Présent de l’impératif : ordre/ recommandation/interdiction

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