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L'île Maurice

Publié le 16/05/2020

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« MAURICE AU XXeSIÈCLE L'île Mauriceappartient au mondecréole de l'océanIndien et fait partiegéographiquement del'archipel desMascareignes(Réunion, Maurice,Rodrigues).

Vided'habitants, elle estd'abord occupée parles Hollandais (1588),qui lui donnent pournom « Mauritius »,puis l'abandonnent.

En1715, elle devientcolonie française sousle nom d'« île deFrance » et, à l'instarde la Réunion voisine,est perçue comme unjalon important pourla formation d'unempire des Indesfrançaises qui ne sefera pas.

En 1814,l'Angleterre enacquiert lasouveraineté et redonne à l'île son nom originel, « Mauritius ». Devenue colonie de la Couronne, Maurice connaît les classiques évolutions du système colonial britannique : passage graduel del'autonomie administrative à l'autonomie politique, puis à l'indépendance (mars 1968), dans le cadre du Commonwealth.

Quel doit êtrele régime politique du nouvel État, monarchie parlementaire ou république ? Avec le temps, les tensions nationalistes s'apaisent et l'îleMaurice devient république en 1992. La société mauricienne contemporaine, renforcée au XIXe siècle par un flux d'immigration important (travailleurs « engagés »indiens/hindous, dans les champs de canne à sucre), est à la fois très composite et multiculturelle.

Les différentes communautésethniques et la diversité des influences religieuses (hindouisme, islam, christianisme et autres cultes), coopèrent dans un esprit decompréhension réciproque tout en défendant leurs intérêts.

Le système parlementaire mauricien est largement pluraliste et prévoit descorrectifs électoraux (système du best loser, « meilleur perdant ») qui assurent un minimum de participation aux différentes forcespolitiques.

De fait, la société mauricienne contemporaine, dominée démographiquement par la communauté indienne/hindoue, bien quetrès diverse, témoigne d'une incontestable homogénéité culturelle (pluralisme linguistique et pluralisme juridique au niveau desinstitutions) qui trouve son illustration dans le concept de « mauricianité ».

La vie politique se caractérise par une remarquable stabilitéet, sur le temps long, par une alternance démocratique véritable.

La scène politique comporte un pôle plutôt conservateur constituéautour du Parti travailliste mauricien (PTM), fondé par Sir S.

Ramgoolam à l'époque de l'autonomie interne, et un pôle social-démocrateet même « gauchiste » autour du Mouvement militant mauricien (MMM) de Paul Bérenger, qui a connu son apogée dans les années1980. Par son dynamisme et son savoir-faire (know how), l'ancienne « île à sucre » s'est transformée, en l'espace de vingt ans, en un « petittigre économique » de l'océan Indien, très actif sur les marchés porteurs (zones franches, informatique, etc.), mais aussi condamné,pour survivre dans le cadre de la mondialisation, à l'innovation permanente. En 1965, dans le cadre des négociations en vue de la décolonisation, le gouvernement travailliste mauricien a accepté de vendre auRoyaume-Uni l'îlot de Diego Garcia, un minuscule atoll de l'archipel des Chagos.

L'îlot fut aussitôt loué à bail aux États-Unis pourcinquante ans, devenant leur plus puissante base militaire dans l'océan Indien.

Au moment de l'indépendance, la gauche mauricienne,notamment le MMM, a fortement revendiqué la « restitution » de l'atoll.

Avec la fin de la Guerre froide et face au refus obstiné deLondres, la question, toujours inscrite à l'ordre du jour de l'ONU (Organisation des Nations unies), a perdu beaucoup de son intensité.. »

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