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Ligier RichierUn génial sculpteur lorrain.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Ligier Richier Un génial sculpteur lorrain La renommée de Ligier Richier dépasse le cadre provincial.

Cependant, légende et vérité prennent une part égale dans sa biographie, au sein de cette Lorraine du XVI• siècle où la production artistique reste souvent encore anonyme.

C'est par dom Calmet, le célèbre historien, que nous connaissons l'essentiel de ce que fut sa vie.

Jusque-là, la légende lui attri­ buait une origine modeste de gardien de troupeaux.

Michel-Ange aurait remar­ qué son talent précoce et l'aurait em­ mené à Rome, d'où son surnom de «Mi­ chel-Ange lorrain».

En réalité, le père de Ligier compte parmi les notables de la ville de Saint­ Mihiel, alors en pleine prospérité.

Ligier épouse une jeune Sammielloise, de fa­ mille également aisée, dont il a deux en­ fants; il est syndic en 1543, mais, conver­ ti tardivement au protestantisme, il quit­ te définitivement la ville, en 1564, pour gagner Genève.

Il y meurt en 1567.

Entre-temps, dirigeant un atelier, il a travaillé pour la cour de Lorraine qui, de tout temps, s'est montrée amie des arts.

Parmi les œuvres attribuées à Richier, nous nous bornons à analyser celles dont il est certainement l'auteur.

La Pâmoison de la Vierge, à Saint­ Mihiel, exprime la prédilection du Moyen Age finissant pour les scènes douloureuses empruntées aux Evangi­ les.

Autrefois peint de couleurs vives, ce groupe en bois de noyer est le seul vestige d'une grande crucifixion.

La Tête de Christ, conservée à la Bibliothèque de la Société de l'histoire du protestantisme, à Paris, proviendrait de la collégiale 1500-1567 Saint-Max de Bar, détruite à la Révolu­ tion.

Le tombeau de Philippa de Guel­ dres est consacré à la seconde femme de René Il; ayant élevé ses douze enfants, elle entre au couvent où elle meurt en 1547; bure et fleurs de lis l'accompa­ gnent en noir et blanc.

Deux œuvres exceptionnelles illustrent encore ce thème de la mort que l'artiste traite avec vigueur et sensibilité: l' Ecor­ ché et le Sépulcre de Saint-Mihiel.

On appelle 1 'Ecorché ou le Transi ce qui res­ te du tombeau érigé à la mémoire de René de Chalon, prince d'Orange-Nas­ sau et gendre du duc de Lorraine.

Ce squelette décharné, debout, tendant son cœur vers le ciel dans un geste triom­ phant, exprime le paradoxe de la vic­ toire de la mort et sur la mort.

Réalisme et symbolisme y sont étroitement mêlés.

Le Sépulcre de Saint-Mihiel, réalisé entre 1554 et 1564, composé de treize personnages, évoque la mise au tom­ beau.

Le thème n'est pas nouveau mais l'œuvre, brillant par la sensibilité et la maîtrise, révèle une influence italienne.

Bientôt Ligier s'exile.

Il rompt définiti­ vement avec l'Eglise romaine et avec cette Lorraine, carrefour des arts, dont il est l'un des plus beaux fleurons. 2 / 2. »

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