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Libye (1996-1997)

Publié le 18/09/2020

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« Libye (1996-1997) Comment vivre avec l'embargo qui étouffe et étreint la Libye depuis 1992? En ne le respectant pas.

Telle est la décision prise en juin 1997 par le colonel Mouammar Kadhafi alors que son pays entamait sa sixième année sous sanctions onusiennes, faute d'avoir accepté de coopérer avec Washington, Londres et Paris dans les enquêtes sur les deux attentats aériens de Lockerbie (Écosse, 1988) et du Ténéré (Tchad, 1989).

En fait, cette volonté du "guide" libyen risquait fort de demeurer lettre morte, dans la mesure où la quasi-totalité de ses partenaires appliquent, eux, l'embargo, même s'ils le jugent souvent excessif.

Événement politique traditionnel de l'année, le Congrès général du peuple (Parlement), tenu début mars 1997 à Syrte, avait en quelque sorte annoncé la couleur, en exhortant M.

Kadhafi à la "résistance".

Outre un remaniement ministériel d'ampleur, largement inspiré par le colonel, le Congrès a décidé d'instaurer des punitions collectives pour les "complices" d'une série de "délits", au nombre desquels les actes de subversion, la violence armée et la "déviance" religieuse. Les tribus jouant toujours un rôle déterminant, ce "code d'honneur" enjoint aux membres de ces collectivités de dénoncer ceux des leurs dont le comportement leur paraîtra "incivique".

Faute de quoi, des groupes entiers pourront être privés d'eau courante, d'électricité, de téléphone et de prestations sociales. Ce retour aux châtiments collectifs a démontré que la tension régnant dans le nord-est du pays depuis la mi-1995, lorsque des incidents ont opposés à plusieurs reprises militants islamistes et forces de l'ordre dans la région de Benghazi, était loin d'être apaisée.

Même si elle ne menaçait pas directement la position du colonel Kadhafi, l'agitation de ceux que le pouvoir appelle les "apostats" (islamistes radicaux") n'en est pas moins apparue préoccupante, dans un contexte où leur isolement par rapport à leurs "frères" égyptiens n'est que très relatif.

Ce terrain a été jugé suffisamment sensible par le "guide" pour qu'il en fasse le thème principal des prêches spectaculaires qu'il a prononcés lors de ses visites au Niger et au Nigéria, en mai 1997.

Ce voyage marquait d'ailleurs le retour de la Libye - en froid avec ses voisins arabes et dont la politique de séduction à l'égard de la France a fait long feu - sur la scène sahélienne.

Du Mali au Soudan, Tripoli a annoncé le retour de ses investissements.

Il est vrai que ses recettes pétrolières n'ont jamais été touchées par l'embargo.. »

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