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Libéria (2001-2002): Proclamation de l'état d'urgence

Publié le 18/09/2020

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« Libéria (2001-2002) Proclamation de l'état d'urgence La proclamation par le président Charles Taylor, le 8 février 2002, d'un état d'urgence en vigueur «tant que les circonstances l'ayant justifié existeront» a confirmé ce que plusieurs observateurs relevaient depuis avril 2001 : la reprise de violents combats dans le comté de Lofa, situé au nord du pays, à la frontière avec la Guinée et la Sierra Léone, et d'où C.

Taylor avait lancé, en 1990, la rébellion armée qui, sept ans plus tard, le porterait au pouvoir après une légitimation par les urnes.

Cette annonce a provoqué une certaine fébrilité, faisant craindre, notamment, pour le sort des populations déplacées, dont un certain nombre refluait dans la capitale Monrovia.

Le 12 février, le Fonds des Nations unies de secours d'urgence à l'enfance (UNICEF) se montrait préoccupé par les risques d'une remobilisation des enfants-soldats.

Le même jour, le journal indépendant Analyst, qui avait critiqué la mesure d'état d'urgence, était fermé et trois de ses journalistes interpellés.

À la mi-2002, les observateurs considéraient comme envisageable l'arrivée des rebelles à Monrovia, après plusieurs incursions dans des agglomérations rapprochées. Le flou qui entourait cette situation, ainsi que le mystère enveloppant le mouvement Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD), menant l'insurrection, a fini par rendre sceptiques certains observateurs à Monrovia. Ces derniers jugeaient probable que le gouvernement de l'ancien seigneur de guerre C.

Taylor ait encouragé la création du LURD, afin de donner une image de petit pays agressé et d'apitoyer l'opinion internationale, dans le but final de provoquer l'assouplissement des sanctions internationales contre le Libéria.

En effet, en raison de son soutien au Front révolutionnaire unifié (RUF), sanguinaire mouvement rebelle sierra-léonais, Monrovia s'est vue marginalisée par l'ONU, qui a décrété un embargo relatif au commerce des diamants et incluant des restrictions aux déplacements des autorités libériennes, dont ceux de C. Taylor.

Ces sanctions ont été reconduites en mai 2002. Inquiété par des allégations du quotidien américain Washington Post selon lesquelles son gouvernement serait en relation d'affaires avec des membres du réseau terroriste d'Oussama ben Laden, Al-Qaeda, C.

Taylor a semblé vouloir donner des signes de bonne volonté en rencontrant, le 27 février à Rabat, ses homologues et ennemis de la Sierra Léone, Ahmed Tejan Kabbah, et de la Guinée, Lansana Conté.. »

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