Databac

Libéria (2000-2001): Entrée en application des sanctions internationales

Publié le 18/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Libéria (2000-2001): Entrée en application des sanctions internationales. Ce document contient 874 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Libéria (2000-2001) Entrée en application des sanctions internationales Le 7 mai 2001 sont entrées en vigueur les sanctions imposées au Libéria par l'ONU en réaction au soutien militaire apporté par le président Charles Taylor aux rebelles du Front révolutionnaire unifié (RUF) sierra-léonais.

Ces sanctions comportaient un embargo aérien, ainsi que sur les armes et sur les diamants, et une interdiction de sortie du pays pour les dignitaires du gouvernement et de l'armée.

Pour échapper à ces mesures, C.

Taylor s'était lancé, quelques mois plus tôt, dans une opération diplomatique auprès de ses homologues africains et européens - la France se montrant plus souple que le Royaume-Uni et les États-Unis sur la mise en œuvre des sanctions.

Il avait également annoncé, le 12 janvier 2001, avoir expulsé tous les responsables du RUF qui se trouvaient dans son pays.

L'ONU a toutefois estimé que ces mesures n'étaient pas "suffisantes". Ces sanctions n'étaient pas pour améliorer l'économie, complètement exsangue, du pays.

Allégorie du naufrage libérien, la ville de Monrovia était comparée à un "égout à ciel ouvert", où les eaux d'inondation charrient les excréments dans les maisons et subissant quotidiennement des pénuries d'eau, d'électricité ou d'essence.

Complètement ruiné, ce pays n'arrivant plus à entretenir et à payer le loyer de ses ambassades, a perdu son droit de vote à l'Organisation de l'unité africaine (OUA) pour non-règlement de sa contribution. Le Libéria n'était toujours pas revenu à la paix à la mi-2001.

Début mars, le gouvernement est allé jusqu'à admettre avoir perdu la ville de Voinjama, capitale du district de Lofa, au nord du pays.

Les incursions depuis l'étranger d'opposants armés libériens se sont amplifiées, et le président Taylor a accusé la Guinée et même le Royaume-Uni d'entraîner ses adversaires.

Début mai, Amnesty International dénonçait des "meurtres, tortures et enlèvements" dans le nord du pays, exhortant le "gouvernement libérien et les groupes d'opposition armés basés en Guinée à cesser immédiatement les enlèvements de femmes, d'enfants et d'autres civils".

Quelques jours plus tard, des civils en fuite interrogés par la presse confirmaient les massacres, sans pour autant pouvoir dire qui, de l'armée ou des groupes rebelles, les perpétraient.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles