Libéria (1996-1997)
Publié le 18/09/2020
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Libéria (1996-1997)
Commencée le 24 décembre 1989, avec la rébellion du Front national patriotique
du Libéria (NPFL) de Charles Taylor contre le régime de Samuel K.
Doe, la guerre
civile a semblé avoir trouvé un début de solution.
Une trêve ayant été acceptée
par le NPFL, les combats qui avaient à nouveau embrasé Monrovia, le 6 avril
1996, ont progressivement cessé.
La Force ouest-africaine d'interposition
(Ecomog), déployée depuis le 24 août 1990 par la Communauté économique des États
de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a repris, le 28 mai 1996, le contrôle d'une
ville mise à sac.
Avec la complicité de certains États de la sous-région, les
factions ont fait du pillage, mais aussi de la contrebande de bois, d'hévéa et
de diamants une véritable économie de guerre.
Échaudé par la lutte incessante de ces États pour le contrôle de ces richesses,
Jerry Rawlings, chef de l'État ghanéen et président en exercice de la CEDEAO, a
opté pour la fermeté.
Dernier en date, le douzième accord de paix, signé le 21
août 1995 à Abuja (Nigéria), a été unilatéralement "révisé", le 17 août 1996,
par le Comité des neuf chefs d'État ouest-africains sur le Libéria.
Un
calendrier de transition précis a été défini, fixant au 30 mai 1997
l'organisation d'élections générales.
Ce nouvel échéancier a pris la forme d'un ultimatum, puisqu'il a été assorti,
pour la première fois, d'une batterie de sanctions à l'encontre des chefs de
guerre tentés de ne pas le respecter.
Malgré le cessez-le-feu, des combats sporadiques ont persisté à l'intérieur du
pays.
A son terme prévu, le 31 janvier 1997, le désarmement volontaire mené par
l'Ecomog n'avait porté "que" sur 22 400 des 60 000 combattants libériens.
Ces
opérations ont ensuite été poursuivies par la force.
Les factions ont été
dissoutes, le 31 janvier 1997, pour devenir des partis politiques.
Trois de leurs chefs, C.
Taylor, Alhaji Kromah, du Mouvement uni de
libération-branche mandingue (Ulimo-M), et Georges Boley, du Conseil de paix
libérien (LPC) ont figuré parmi les treize candidats à l'élection
présidentielle.
Face à C.
Taylor, donné favori, une femme, Ellen
Johnson-Sirleaf, ancienne fonctionnaire du PNUD (Programme des Nations unies
pour le développement) a mené campagne.
A l'issue des élections générales
organisées le 19 juillet 1997, sous l'étroite surveillance de quelque 10 500
"casques blancs" de l'Ecomog, C.
Taylor a été déclaré élu avec 75 % des
suffrages..
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