Libéria (1992-1993)
Publié le 18/09/2020
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Libéria (1992-1993)
Le Libéria a continué de s'enfoncer dans la guerre qui le déchire depuis la fin
de l'année 1989.
Opposant à l'origine le chef d'État d'alors, Samuel Doe, aux
rebelles du Front national patriotique du Libéria (NPFL) mené par Charles
Taylor, celle-ci a rapidement vu l'entrée en jeu du Front national patriotique
indépendant du Libéria (INPFL) dirigé par Prince Johnson, et du Mouvement de
libération unie pour la démocratie au Libéria (Ulimo), cependant que l'Ecomog,
force d'interposition ouest-africaine sous contrôle nigérian, tentait, mais en
vain, de ramener la paix.
L'année 1992 a pourtant démarré sous de bons auspices, puisque le gouvernement
intérimaire d'Amos Sawyer et les principaux belligérants ont exprimé, en avril
1992, leur volonté d'arrêter les combats; un mois plus tard, la radio a annoncé
l'ouverture prochaine de négociations entre les différentes parties.
Mais ces
déclarations ont vite été démenties par les faits.
Aussi, face au blocage de la
situation, le "sommet" ouest-africain de Dakar (juillet 1992, cadre: la CEDEAO -
Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) a-t-il donné un mois au
NPFL, le premier des mouvements rebelles, pour désarmer ses miliciens; cet
ultimatum a en outre été assorti de menaces de sanctions économiques contre les
zones contrôlées par les partisans de Charles Taylor.
Le 7 septembre, l'Ecomog a
décidé de retirer ses troupes de ces régions, consommant ainsi sa rupture avec
le NPFL.
L'épreuve de force, inévitable, a alors rapidement tourné à
l'affrontement armé entre la force d'interposition soutenue par l'Ulimo, d'une
part, et le NPFL d'autre part.
En quelques semaines, Monrovia, la capitale, a
déploré plus de 3000 victimes; puis est intervenu un cessez-le-feu auquel
Charles Taylor a souscrit le 23 novembre.
Éphémère comme les précédents, cet énième accord, sitôt conclu, a été violé par
les diverses parties.
L'Ecomog, renforcée par un nouveau contingent de 5 000
soldats, a lancé, en février 1993, une vaste offensive contre le NPFL,
s'assurant assez rapidement le contrôle des régions que ce dernier
"administrait".
Privé de carburant et de munitions, à la suite des sanctions
prises contre lui, et isolé, le mouvement de Charles Taylor aurait ainsi subi un
revers décisif.
Cette conclusion ne serait cependant pas de nature à résoudre les graves
problèmes que connaît le pays.
Il est apparu que la légitimité du gouvernement
intérimaire devrait être sanctionnée par des élections libres et régulières,
uniquement possibles dans un pays pacifié.
Initialement fixées à novembre 1992,
elles ont dû être reportées.
La guerre a, par ailleurs, ruiné un pays jadis fort
de son caoutchouc, du diamant et des ressources tirées de ses pavillons de
complaisance, la flotte marchande libérienne étant la plus importante du monde.
La reconstruction, longue et coûteuse, a cependant déjà commencé: le 15 juillet
1992, la CEE a en effet annoncé l'octroi, sur une période de quatre ans, d'une
aide de 100 millions de dollars..
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