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Liban.

Publié le 18/05/2020

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« Liban. 1 PRÉSENTATION Liban , en arabe Lubnān , pays du Proche-Orient.

Sa capitale est Beyrouth. Le Liban est bordé à l’ouest par la mer Méditerranée, au nord et à l’est par la Syrie et au sud par Israël. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La superficie du Liban est de 10 452 km².

Le pays s’étend sur environ 210 km du nord au sud, et sur 25 à 80 km d’est en ouest.

Une étroite plaine côtière s’étire en bordurede la Méditerranée et s’élargit à ses extrémités — à partir de Saïda au sud, au-delà de Tripoli au nord où s’étend la plaine du Akkar.

L’intérieur du pays est dominé par deuxmassifs calcaires, qui encadrent la plaine d’effondrement de la Bekaa, prolongement du fossé du Jourdain, parcourue par l’Oronte et le Litani.

La chaîne du Liban (djebelLubnan, montagne blanche, dont le pays tire son nom) dresse sa barrière entre la plaine littorale et la Bekaa, et culmine au Kornet el-Saouda (3 088 m).

Elle est entaillée de gorges profondes (jusqu’à 1 000 m de profondeur dans la vallée de la Qadisha), creusées d’est en ouest par les rivières, et abrite de hauts plateaux karstiques.

À l’est dela Bekaa, l’Anti-Liban s’étend le long de la frontière syrienne et se prolonge au sud par le mont Hermon (2 814 m). Les sols les plus fertiles du pays se trouvent dans la plaine côtière.

L’érosion touche davantage la plaine de la Bekaa, semi-désertique dans le Nord.

Les hautes montagnessont rocailleuses et stériles. 2.2 Climat Le Liban jouit d’un climat méditerranéen, tempéré par l’altitude.

Dans les plaines, les températures moyennes varient de 10 °C en janvier à 26,7 °C en août.

Elles sont plusfraîches dans les montagnes.

Les précipitations, plus abondantes en hiver, sont très contrastées selon les régions : elles ne dépassent pas 635 mm dans la plaine de laBekaa, mais atteignent 889 mm le long de la côte et 1 270 mm sur le versant occidental de la chaîne du Liban.

La saison sèche s’étend entre le mois d’avril et le moisd’octobre. 2.3 Végétation et faune Une grande partie de la forêt libanaise a aujourd’hui disparu.

Les cèdres, arbres emblématiques du pays, qui fournissaient le bois précieux des sarcophages égyptiens del’Antiquité et des palais mésopotamiens, se sont raréfiés.

Une forêt de chênes verts et de pins couvre encore la partie supérieure du versant occidental de la chaîne duLiban.

Ailleurs prédomine une végétation de type méditerranéen, constituée principalement de broussailles.

Les principales espèces animales qui subsistent à l’état sauvagesont le chacal, le loup et la gazelle. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie En 2008, la population libanaise était estimée à 3,97 millions d’habitants, soit une densité moyenne de 388 habitants au km².

Pour 2008 le taux de croissance de lapopulation s’élève à 1,1 p.

100 ; l’indice moyen de fécondité était d’environ 1,9 enfant par femme, mais les chiffres varient beaucoup selon les communautés.

La part desmoins de 14 ans dans la population totale est estimée à 26 p.

100, celle des individus âgés de 65 ans et plus, à 7,1 p.

100.

L’espérance moyenne de vie est de 73 ans. Les données chiffrées concernant la population sont à manier avec beaucoup de précautions : le dernier recensement remonte en effet à 1932, à l’époque du mandatfrançais.

C’est sur la base des résultats de ce recensement qu’a été effectué le partage du pouvoir entre les différentes communautés en 1943 et qu’ont été distribués lespostes dans la fonction publique.

La distorsion croissante, au fil des décennies, entre la réalité démographique et la répartition des rôles au sein du système politique estl’un des facteurs fondamentaux du conflit libanais.

La prépondérance accordée aux communautés chrétienne maronite (qui détient, depuis 1943, la présidence de laRépublique) et musulmane sunnite (qui détient le poste de Premier ministre) ne correspondait plus à la composition de la population libanaise au sein de laquelle lesmusulmans chiites connaissaient le plus fort accroissement démographique. La part des différentes communautés demeure inconnue et prête à des estimations très diverses.

Les origines du peuple libanais sont également l’objet de débats.

Lesmaronites revendiquent ainsi une filiation directe avec les Phéniciens de l’Antiquité, les communautés musulmanes affirmant, quant à elles, leur identité arabe.

D’après desestimations datant de 1993, outre la majorité de Libanais, le territoire abriterait 12 p.

100 de Palestiniens, 5 p.

100 d’Arméniens et une minorité de Syriens et de Kurdes. 3.2 Découpage administratif et villes principales En théorie, le Liban est découpé en six gouvernorats (mouhafazas), divisés en vingt-six districts.

À partir de 1985, date du retrait de ses troupes, Israël a gardé le contrôle sur la zone frontalière du Sud, où était présente l’Armée du Liban-Sud (ALS), pro-israélienne.

Une grande partie de la région méridionale est contrôlée par le Hezbollah,organisation islamiste radicale.

Le retrait de cette région par les troupes israéliennes s’est opéré en mai 2000 et le retrait des troupes syriennes en avril 2005. Environ 88 p.

100 de la population est urbaine.

Traditionnellement, les villes situées dans les plaines sont dominées par les sunnites et les chrétiens grecs orthodoxes.L’essor urbain et la diversification du peuplement qui l’a accompagné, ont commencé en 1860, lorsque les maronites ont quitté en masse la montagne libanaise,ensanglantée par des affrontements entre chrétiens et druzes, pour s’accélérer au XXe siècle, avec l’arrivée des immigrants arméniens et l’ouverture économique du pays. Beyrouth, la capitale et port principal, compte 1 792 000 habitants.

Tripoli (212 900 habitants) et Saïda (149 000 habitants), l’antique Sidon, sont à la fois des portsimportants et des terminaux d’oléoducs.

Sour, l’ancienne cité phénicienne de Tyr (117 100 habitants) est un marché agricole. 3.3 Institutions et vie politique 3.3. 1 Organisation des pouvoirs La Constitution du 23 mai 1926, inspirée des lois constitutionnelles françaises de 1875 fondant la III e République, a transformé le Liban en république et officialisé le système du partage du pouvoir entre les communautés, qui a été effectué par le Pacte national de 1943, date de l’indépendance effective du Liban. Cette Constitution est toujours en vigueur, mais elle a été amendée à plusieurs reprises et notamment en 1990, après la signature des accords de Taëf, qui ont mis fin à laguerre du Liban.

Ceux-ci prévoyaient le rééquilibrage du pouvoir au profit du Conseil des ministres, la parité de représentation au Parlement entre chrétiens et musulmans,et l’abolition à terme du confessionnalisme.. »

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