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Liban (1994-1995)

Publié le 18/09/2020

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« Liban (1994-1995) Cinq ans après la fin de la guerre, la reconstruction du Liban a pris une vitesse de croisière.

Le Plan 2000, par lequel le gouvernement prévoyait 12 milliards de dollars d'investissement en infrastructures, a été adopté avec quelques modifications le 5 mai 1994.

Pour éviter une augmentation plus alarmante de la dette publique et drainer une partie des 40 milliards de dollars détenus à l'étranger par des Libanais, l'État a émis un emprunt en euro-obligations qui a rapporté plus de 300 millions de dollars fin 1994. Le Premier ministre (sunnite) Rafiq Hariri, dont l'immense fortune et la clientèle politique n'avaient pas été étrangères à la reprise économique, s'est par là même trouvé au coeur d'une controverse politique.

Par trois fois, le 7 mai et le 1er décembre 1994, puis le 19 mai 1995, il a offert sa démission. Chaque fois, les dirigeants syriens ont su le convaincre de rester à la tête du gouvernement, au moins jusqu'aux présidentielles fixées à novembre 1995.

Mais sa mésentente avec Nabih Berri, le président (chiite) du Parlement, est apparue au grand jour lorsque ce dernier a obtenu des députés, le 14 juillet 1994, la levée de l'interdiction de radiodiffuser des informations politiques, en vigueur depuis le 23 mars 1994.

Tout au long du procès de Samir Geagea (inculpé, le 16 juin 1994, pour l'assassinat du président du Parti national libéral Dany Chamoun, le 21 octobre 1990) et de membres de sa milice dissoute, les Forces libanaises jusqu'à sa condamnation à perpétuité le 25 juin 1995, les tensions, les accusations de corruption et les scandales financiers se sont multipliés au sein de la classe politique.

Maintenu "sous perfusion" par la volonté de la Syrie qui exerce une tutelle sur le pays, le gouvernement ne masquait plus ses dissensions politiques internes. Ainsi, à la demande des États-Unis, le président Elias Hraoui a répondu positivement, le 29 octobre 1994, à une offre israélienne de paix séparée, pour être démenti cinq jours plus tard par le ministre des Affaires étrangères, son gendre Farès Bouez... Avec le refus de l'installation définitive des réfugiés palestiniens, l'intensification de la guérilla anti-israélienne par des militants palestiniens opposés à l'accord de paix et par des chiites de Résistance islamique a fait ressortir la fragilité du pays sur le plan régional: du 3 avril au 24 octobre 1994, et à nouveau à partir du 31 mars 1995, le Liban-Sud a vécu au rythme d'une guerre d'usure et de bombardements, dont les victimes étaient surtout civiles.. »

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