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Liban (1987-1988)

Publié le 18/09/2020

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« Liban (1987-1988) En 1987 et durant le premier semestre de 1988, la situation économique et financière du Liban a continué de se dégrader, alors que les conditions de sécurité demeuraient toujours très incertaines dans la plupart des "territoires" qui composent désormais le pays.

Les combats les plus meurtriers ont opposé les milices chiites entre elles, à savoir les intégristes pro-iraniens du Hezbollah et les miliciens pro-syriens d'Amal.

En avril 1988, le Hezbollah a été éliminé du Liban sud, après de très violents affrontements.

La perte de l'influence du Hezbollah dans les régions frontalières avec Israël a été un revers pour l'Iran qui avait investi beaucoup d'argent pour séduire les chiites de cette région du Liban.

Le Hezbollah a riposté dans la banlieue sud de Beyrouth, à partir du 6 mai 1988.

Une guerre très meurtrière a abouti à l'élimination des miliciens d'Amal de cette banlieue et a fait fuir 80% de la population locale.

Ne pouvant laisser humilier Amal, son principal allié sur la scène libanaise, Damas a investi en force la banlieue sud, le 16 mai, tout en hésitant à engager les combats contre les miliciens du Hezbollah.

En même temps, des négociations étaient entreprises avec Téhéran. Les règlements de compte se sont aussi multipliés dans le secteur chrétien, opposant les milices des Forces libanaises, l'armée ou les partisans du président Amine Gemayel.

L'élection d'un nouveau président de la République en septembre 1988 a accru la tension dans le camp maronite.

L'assassinat d'un évêque, dont le corps a été retrouvé le 1er mai 1988 au coeur de la montagne chrétienne, a été l'occasion pour les responsables de l'Église maronite de mettre en cause le comportement de la milice chrétienne des Forces libanaises, et de dénoncer l'insécurité qui règne partout au Liban. Les Palestiniens ont aussi connu des combats intracommunautaires, puisque partisans de Yasser Arafat et dissidents du colonel Abou Moussa se sont affrontés dans les camps palestiniens au sud de Beyrouth en mai 1988, alors que la "guerre des camps" qui opposait les chiites d'Amal aux Palestiniens depuis mai 1985 avait pris fin au début de 1988. Plus encore que de l'anarchie et de l'insécurité, les Libanais ont souffert en 1987 de l'effondrement de l'économie.

L'indice des prix, qui avait augmenté de 226% de janvier 1986 à janvier 1987, a "flambé" grimpant de 721% de janvier 1987 à janvier 1988.

Par rapport aux monnaies étrangères, la livre libanaise a enregistré une chute vertigineuse en 1987.

Ainsi, le cours du dollar s'établissait à 455 livres fin 1987, contre 87 en janvier 1987 (et 655 le 29 octobre 1987).

Au printemps 1988, la monnaie se portait un peu mieux: début avril, le dollar était stable autour de 365 livres, et le franc français s'échangeait autour de 65 livres, après avoir dépassé les 100 livres en octobre 1987. Cette folle inflation liée à l'écroulement des taux de change a entraîné un effondrement du pouvoir d'achat des salariés.

En janvier 1988, le salaire minimum mensuel était fixé à 8 500 livres libanaises, soit environ 15 dollars, alors qu'en 1983 il était l'équivalent de 243 dollars.

Les différentes grèves générales, décidées par la Confédération générale des travailleurs libanais (CGTL) et suivies dans toutes les régions du pays, n'ont pas abouti au réajustement des salaires demandé.

Jamais la misère n'a été aussi grande au. »

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