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L'homme de bien

Publié le 16/05/2020

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« L'homme de bien 1) Introduction L'homme est traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un «animal politique ».

Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le justeque la nature l'aurait pourvu du langage.

L'homme de bien désigne donc bon homme, brave homme, galant homme, gentilhomme, gentleman, homme d'honneur, honnête homme.

Couramment, nous pensons qu'il est naturel à l'Homme d'avoir une volonté de bien faire.

Cependant cette volontéapparaît comme problématique.

En effet, la perversion de la société dans laquelle il vit peut lui faire perdre samoralité.

Nous allons donc si l'homme de bien peut se réaliser malgré son environnement, ou si au contraire, lasociété qu'il l'entoure influence son comportement.

Dans un premier temps nous verrons l'homme de bien en tant qu'honnête homme, puis l'image de l'homme de biend'après Confucius et enfin nous verrons la place de l'homme dans la société.

a) L'homme de bien ou honnête homme On désigne, au 17 ème siècle, comme honnête homme, un homme qui a une culture générale étendue et les qualités sociales propres à le rendre agréable.

Il se doit d'être humble, courtois et cultivé mais aussi il doit pouvoir s'adapterà son entourage.

Il refuse tout excès et sait dominer ses émotions.

C'est un modèle d'humanité qui apparait au XVIIe siècle avec les moralistes et les écrivains de l'époque qui témoignede l'émergence et de l'affirmation croissante de la bourgeoisie à l'intérieur de la société de l'époque face à lanoblesse qui occupe tout l'espace de la conscience sociale.

L'apparition de l'Honnête homme fait ressortir, l'ambiguïté de sa position sociale.

Cet aïeul de la noblesse a fait ensorte que c'était le Courtisan qui apparaissait jusqu'alors comme le modèle idéal d'humanité.

La politesse mondainedevient, avec l'Honnête homme, à la différence du modèle du Courtisan, une sorte d'obligation morale.

Nicolas Fareta écrit le premier grand traité portant sur L'Honnête Homme (1633). L'Honnête homme est un être de contrastes et d'équilibre.

Il incarne le résultat de cette recherche d'équilibre entreles exigences de la vie et celles de la pensée, entre les vertus antiques et les vertus chrétiennes, de l'âme et ducorps.

Il lui faut fuir les excès, même dans le bien.

En un mot, c'est un idéal de modération et d'équilibre dans toutesles facultés.

C'est aussi un généraliste, ce qui suppose une représentation unifiée du savoir.

Il s'oppose ainsi au "spécialiste"étymologiquement (en grec, idiôtès): celui qui s'enferme dans un savoir unique, devient stupide, idiot.» Cet idéal de formation (généraliste) vise plus à faire naître le «bon goût» qu'à développer un certain type de savoirparticulier.

Cette conception de l'Honnête homme renvoie au principe de Montaigne disant qu'il est préférable d'avoir«la tête bien faite que bien pleine».

Cette phrase s'adressait à la formation désintéressée d'un public qui ne visaitqu'à la culture générale.

On peut ramener aussi cette phrase à l'expression de Clemenceau opposant deux grandshommes politiques avec lesquels il avait collaboré : « Poincaré sait tout, mais il ne comprend rien ; Briand, lui, nesait rien, mais il comprend tout.

» Cela revenait à dire que le premier avait la tête bien pleine ; le second, la tête bien faite.Montaigne, par un alliage judicieux de la culture générale avec le bon goût et la politesse des manières, entendaitdonc que l'homme réalise pleinement la définition antique qui faisait de lui un «animal raisonnable » En un mot, selonla formule de Boileau, il lui fallait «savoir et converser et vivre» b) L'homme de bien selon Confucius Pour la société traditionnelle chinoise, un Junzi était un noble de sang, un homme « bien né ».

Or, comme il l'a fait pour plusieurs termes chinois, Confucius s'est approprié le concept de Junzi et en a transformé la définition.

Ainsi, pour les confucianistes, le Junzi désigne non plus un être de la caste de la haute noblesse, mais plutôt un « Homme de bien », c'est-à-dire un être noble moralement.

Parce que selon lui l'être humain est infiniment perfectible, Confucius croyait qu'on pouvait éduquer toute personnepour qu'elle devienne Junzi , sans distinction de classe.

D'ailleurs, il fondera une école ouverte à tous. « Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler.

Si tu rencontres un homme médiocre, cherche sesdéfauts en toi-même.

» Confucius en fait donc ça règle d'or – fais aux autres ce que tu aimerais qu'on te fasse- le centre de sa pensée.. »

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