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L'Histoire

Publié le 22/05/2020

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« Histoire L’Homme est le seul vivant à produire ses conditions d’existence.

Il construit sa vie, mais de façon collective et la transforme tout au long de ce que l’on appelle l’histoire.

A partir de l’héritage du passé, les générations poursuivent l’aventure de l’humanité. L’histoire c’est donc d’abord le devenir de l’humanité qui se construit au fil du siècle.

C’est en ce sens que toute les sociétés ont une histoire.

En revanche, toutes les sociétés ne s’intéressent pas à leur histoire et toutes les sociétés ne font pas d’histoire, dans le sens où l’histoire c’est aussi la connaissance du passé.

C’est là que l’on voit que l’histoire n’est pas une donnée naturelle de la conscience, et que pour s’y intéresser, il faut une certaine prise de conscience qui va concevoir les actes des Hommes comme des actes liés au temps.

S’intéresser à l’histoire suppose donc de comprendre que l’existence des Hommes est déterminée par le passé et les événements qui s’y sont passés.

En bref, que le passé pèse sur la présent.

S’intéresser à l’histoire, c’est également vouloir comprendre ce qu’il s’est passé.

Comment et pourquoi, mais cela pour mieux comprendre le présent.

Faire de l’histoire c’est donc chercher à se réapproprier le passé, et c’est là qu’apparaît toute la difficulté de l’histoire comme connaissance, car, ce que cherche un historien, ce n’est pas simplement à raconter le passé pour le garder en mémoire, mais c’est vouloir comprendre le passé en cherchant à retrouver la logique des événements.

Ce qui suppose donc, puisqu’on cherche à retrouver, que cette logique n’est pas visible après coup, et qu’il faut donc la reconstruire.

Et tout le problème est alors là ; comment être sûr de la valeur de la reconstruction opérée par l’historien ? Et donc, en même temps, il n’y a pas d’histoire sans reconstruction.

Tout le problème est ici est le problème d’une science humaine où le sujet est aussi l’objet de la connaissance.

I/ Conscience du temps et conscience du passé Problème : Comment faire pour accéder à la dimension propre de l’histoire Thèse : La conscience du passé est constitutive de l’existence historique Plan : - Premier paragraphe : Propriété du vocabulaire Français - Deuxième paragraphe : La conscience de l’histoire précède l’existence de l’histoire - Troisième paragraphe : Conséquences du paragraphe deux, équivocité et inépuisable réalité histoire Dans le premier paragraphe, Aron fait remarquer qu’il y a une ambigüité lexicale en français sur le mot histoire, et que cette ambigüité lui parait bien légitime, parce que les deux histoires connaissance et réalité sont en réalité inséparables.

En effet, l’histoire étant histoire humaine, l’objet et le sujet humain qui fait ou qui prend conscience de son histoire sont inséparables.

Cette ambigüité ne va cependant pas sans inconvénients.

Le statut de l’histoire en fait plus une science d’interprétation que de description.

Il est impossible, comme le dit Aron dans la suite de son texte, d’en faire une science exacte, objective, comme on peut le faire dans la science physique où l’observateur, dit Aron, « n’est pas un élément de la nature qu’il explore ».

C’est pourquoi Aron, dans son troisième paragraphe, en vient à dire que l’histoire, dans ses deux sens, reste équivoque et inépuisable.. »

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