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l'expèrience instruit-elle?

Publié le 19/11/2020

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« L’expérience instruit-elle ? (Cours) Introduction : Que veut dire « s’instruire » ? L’instruction s’adresse à l’intelligence et à la raison tandis que l’éducation s’adresse à l’homme dans les diverses dimensions de son vécu : dans sa conduite (éducation morale), dans sa sensibilité (éducation des sens), dans sa vie affective (éducation sentimentale).

On nous demande donc si l’expérience peut être à la source de connaissances véritables et dans quelles mesures.

On admet ordinairement qu’elle est pourvoyeuse de vérités mais s’agit-il de vérités superficielles ou de connaissances solides, par exemple scientifiques ? Engendre-t-elle une véritable instruction ? Pour répondre, demandons-nous ce qu’est l’expérience .

Ce terme est équivoque : 1-L’expérience s’entend au sens commun comme un vécu et/ou ce que ce vécu nous a appris ; l’ensemble des compétences issues de ce qui nous est arrivé.

(Un homme d’expérience, ne fait pas appel à des connaissances qu’il a apprises à l’école, mais à son vécu personnel).

Selon le sens commun, lorsqu’on vit quelque chose, on en tire un enseignement, c’est l’expérience qu’on aurait contractée en « faisant l’expérience de… ».

L’expérience est ici une connaissance qui aide à s’orienter dans le présent, qui permet d’être plus efficace, de savoir comment faire, de distinguer le vrai du faux.

L’homme d’expérience ne distingue pas par une bonne mémoire : sa compétence ne passe pas tant par le souvenir que par l’habitude. 2-L’expérience est aussi un terme qui peut désigner le monde sensible c'est-à-dire l’ensemble des phénomènes perçus ou perceptibles.

Cf.

thèse de l’empirisme : « Toute connaissance dérive de l’expérience ». 3-L’expérience qui est donc provoquée => artificielle : = expérimentation (en anglais : experiment). (Rappel : ce type d’analyse de notion, faisant le tour des différents sens d’un terme, n’est pas à reproduire tel quel dans un devoir où vous devez vous servir de ces distinctions, les maîtriser, sans les énumérer comme on peut le faire dans un cours). Ce que mes sens m’apprennent et qui, à la longue, fait de moi un homme d’expérience, représente-t-il une connaissance fiable et véritable ou bien un savoir superficiel et mal assuré ? Pour s’instruire efficacement, pour acquérir une science, suffit-il d’observer les choses, de les percevoir avec attention ou bien existe-il une autre source de connaissance fournissant des vérités plus solides que celles de l’expérience ? Il se pourrait que l’expérience à elle seule ne suffise pas à instruire et doive faire appel à la raison : soit pour simplement mettre en ordre ces résultats ; soit, plus radicalement, pour atteindre des vérités que seule la raison serait capable de concevoir.

On retrouve alors la thèse du rationalisme selon laquelle « toute connaissance ne dérive pas de l’expérience » ; ce qui veut dire que la raison produirait d’elle-même des vérités, par exemple, en s’appropriant par la réflexion des connaissances innées. La question revient ainsi à s’interroger sur le rôle de l’expérience dans la constitution du savoir en général et de la science , plus particulièrement, à savoir la forme la plus haute de la connaissance humaine. I- La science dans les limites de l’expérience 1) Qu’est-ce que la science ? a) Connaissance et vérité Qu’est-ce qu’une connaissance ? Sens très large : ce qui me permet de reconnaître (« je connais cette personne car je l’ai déjà rencontrée ») / sens strict : ce qui me permet 1. »

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