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Lettonie (1996-1997)

Publié le 18/09/2020

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« Lettonie (1996-1997) Le 18 juin 1996, Guntis Ulmanis (Union des paysans) a été réélu président de la République par les députés lettons contre sa rivale Ilga Kreituse (Parti démocratique-Saimnieks). Divisée sur le choix du candidat à la Présidence, mais aussi sur la réforme foncière et les questions sociales, la coalition gouvernementale, issue des élections législatives de septembre-octobre 1995 et accueillant six partis allant de la droite à la gauche de l'échiquier politique, a été redéfinie par le Premier ministre Andris Skele, démissionnaire et renommé chef du gouvernement en février 1997.

A l'exception du parti de gauche Unité, toutes les composantes de l'ancienne coalition ont accepté le programme privilégiant l'économie proposé par A.

Skele. Le nouveau groupe parlementaire nationaliste Pour la nation et la justice - qui a fait scission avec le Mouvement populaire pour la Lettonie (populiste) - y a également adhéré. Si la balance commerciale a été déficitaire et si la dette extérieure a représenté 8,1 % du PIB en 1995, l'inflation a continué à diminuer (13,2 %) et le budget 1997 a été voté en équilibre pour la première fois depuis l'indépendance. La priorité accordée à l'économie et le manque de préoccupations sociales du gouvernement ont incité les citoyens lettons à exprimer un vote protestataire et à soutenir davantage les sociaux-démocrates lors des élections locales du 9 mars 1997.

Obtenant 23,5 % des voix, ils ont devancé le Parti démocratique-Saimnieks (11,5 %), Voix lettone (10,5 %) et Patrie et liberté (9,8 %). Si, en s'unissant, les partis de la coalition gouvernementale ont mis les sociaux-démocrates en minorité au conseil municipal de Riga (la capitale), à Daugavpils, deuxième ville du pays majoritairement russophone, la municipalité est entièrement passée sous le contrôle de la gauche, les sociaux-démocrates y ayant remporté 87 % des voix. L'échec de la politique de naturalisation (loi du 22 juillet 1994) s'est confirmé en 1996-1997: seulement un millier des 700 000 non-citoyens du pays ont déposé une demande de naturalisation.

Or, à l'été 1997, le débat en vue d'un assouplissement de la loi n'avait pas encore été ouvert par les responsables politiques.

Ces derniers craignaient de faire éclater la coalition gouvernementale, de replonger le pays dans le climat tendu qui prévalait lors de la discussion de la loi en vigueur ou encore de satisfaire les partis nationalistes en leur donnant l'opportunité de mener une nouvelle campagne visant à durcir les conditions d'accès à la citoyenneté lettone. Le pays n'en a pas moins connu une nouvelle crise gouvernementale avec la démission, le 28 juillet 1997, de A.

Skele, soucieux du respect de la loi anti-corruption interdisant aux ministres de conserver des fonctions dirigeantes dans des entreprises privées.. »

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