L'étang Noir.

« 1 / 2 AQUITAINE -PYRÉNÉES L'étang Noir 40- Landes Un étang parmi tant d'autres L'étang Noir fait partie de la chatne des étangs landais, qui s'est constituée lorsque l'océan Atlantique a bloqué par un cordon dunaire la plupart des estuaires des rivières qui se jetaient sur la côte Aquitaine.

Plusieurs ruis­ seaux l'alimentent, et il se déverse dans l'é­ tang Blanc qui se trouve un peu plus au nord, vers Soustons.

Mais il joue le rôle de ftltre, ce qui lui a valu son nom : les alluvions s'y accu­ mulent sous forme de vase , alors que l'étang Blanc repose sur un substrat sableux.

La végé­ tation de l'étang Noir et de ses abords, qui forment de vastes marécages, justifie à elle seule le classement en réserve.

La profondeur (vase comprise) serait de l'ordre de 4 mètres.

au milieu de l'étang.

C'est ce biotope très par­ ticulier qui permet une telle diversité de la végétation.

La surface de l'eau libre est occu­ pée par les nénuphars et les châtaignes d'eau.

Mais ce sont surtout les plantes des rives qui sont spectaculaires.

Des plantes camlvores Tout au long de la passerelle qui permet aux visiteurs de découvrir cette végétation, ce sont des fleurs extraordinaires que l'on peut voir au fil des saisons .

Les hibiscus roses fleu­ rissent au printemps, tandis que les "toura­ dons" dus aux osmondes royales (des fou­ gères spectaculaires) bordent en permanence les berges des ruisseaux.

Il faut prendre la peine de se pencher pour observer les rosso­ lis (ou droseras) qui poussent sur la tourbe : ce sont des plantes "carnivores" qui capturent des insedes à l'aide de sucs que sécrètent des poils gluants.

Les botanistes trouveront beau­ coup d'autres sujets de curiosité surtout s'ils s'intéressent aux mousses, aux fougères et aux lichens.

Les amateurs de faune sauvage trouveraient certainement plus de satisfaction lors de leur visite si la chasse était interdite sur le territoire de la réserve : canards et sarcelles apprécient en effet beaucoup l'étang Noir, mais ils n'aiment pas les coups de feu.

La par­ ticularité du site est d'abriter des "monstres" : il s'agit de grenouilles, de tritons, de crapauds et de salamandres qui ont des doigts en trop, des modifications du système osseux, etc.

Actuellement , les biologistes n'ont toujours pas déterminé pourquoi le phénomène se produisait beaucoup plus souvent là qu'ail­ leurs en France.

Statut • Accès : libre à pied (ne pas s'écarter des sentiers balisés pour des raisons de sécurité).

, Chasse : autorisée.

• Pêche : autorisée.

• Su perfide : 59 hedares.

• Visites guidées : oui.

• Renseignements : SEPAN Landes, 40150 Hossegor.

Tél.

: 5872.85.76.

Pho1o Amoine Reille © MCMXC, Edito-Service S.A.

Imprimé en CEE DZ 466 42-12 2 / 2. »