Le rouge et le noir chapitre 18 - Analyse linéaire

« INTRODUCTION - Le Rouge et le Noir (1830) par Stendhal entre romantisme et réalisme (importance des sentiments + représentation d’une intrigue/de personnages susceptibles d’appartenir au monde réel) cadre spatio-temporelle: Paris de la Restauration, “mal du siècle” à cause de la chute de Napoléon résumé intrigue: ascension sociale d’un jeune arriviste provincial, très ambitieux (Julien Sorel) extrait: L’abbé Chélan exige la participation de Julien lors de la cérémonie d’une relique. Une fois rentré dans l’abbaye, celui-ci est surpris par la présence d’un étrange jeune homme, qui se révèle plus tard être l’évêque d’Agde. En quoi cet extrait illustre-t-il une étape importante de l’initiation de Julien Sorel, tout en mettant en évidence l’hypocrisie des dignitaires de l’Église ? PLAN - une situation étrange (l.

1~7) une représentation de l’hypocrisie (l.

8~20) la découverte de Julien (l.

21~fin) I- Une situation étrange (l.

1~7) l.

1~2: - description de l’espace, semblable à celle d’une scène de théâtre - adoption du point de vue de Julien → focalisation interne “il vit” - le lecteur découvre la scène à travers les yeux de Julien - présence d’un “miroir” = étonnant dans un abbaye car représente la vanité l.

2~5: - rencontre avec l’évêque: - “un”: article indéfini → identité inconnue - “jeune”: Julien + lecteurs surpris par l’âge de l’homme - “robe violette” → homme dans costume habituel d’un évêque = déduction du lecteur (supériorité sur Julien) - “tête nue” → absence de la mitre (chapeau d’évêque) - présence du miroir ne semble pas en concordance avec vertus chrétiennes → “étrange en un tel lieu” l.

5~fin: - style semblable au discours indirect libre: Julien parle, mais à travers voix du narrateur - “trouva”, “semblait” → opinion de Julien - découverte de la façade de l’évêque: - “avoir l’air”: monde de l’image, de l’apparence - “irrité”: misinterpretation de Julien, évêque prenant air sérieux pour masquer sa jeunesse - “bénédiction”: acte rituel sacré, fait pour appeler la faveur divine. »