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Les sceaux de type hagiographiqueUn miroir du sentiment religieux.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les sceaux de type hagiographique Un miroir du sentiment religieux xne siècle On range sous le nom de type hagiogra­ phique les sceaux sur lesquels sont repré­ sentés les personnes divines, les anges, les saints ou quelques scènes tirées de leur histoire.

Ces sceaux sont fort nom­ breux et d'une variété infinie.

Ils peu­ vent appartenir à un prélat ou à un digni­ taire ecclésiastique, à un chapitre ou à une abbaye, mais aussi à une ville, à une université, à une confrérie, à un collège, à un corps de métier, etc.

Parfois, lorsque le possesseur est un per­ sonnage et non une collectivité, celui-ci peut être figuré dans le champ du sceau, agenouillé aux pieds du saint, ou encore sous une voûte au-dessous d'une scène pieuse, comme sur le sceau reproduit ici.

Ces sceaux de type hagiographique of­ frent à l'archéologue un matériel très ri­ che pour étudier l'iconographie et les mentalités religieuses du Moyen Age.

Dieu le Père est généralement représenté par une main bénissante sortant d'un nuage; mais le Christ est beaucoup plus fréquent.

On rencontre sur les sceaux tous les épisodes de sa vie, de sa mort et de sa résurrection, et l'on peut observer au fil des décennies une évolution analo­ gue à celle que l'on rencontre sur les œu­ vres peintes ou sur les monuments sculp­ tés.

La Nativité, par exemple, montre d'abord un enfant emmailloté dans un berceau accosté de la tête de l'âne et de celle du bœuf.

Dans la seconde moitié du XIII• siècle, la Vierge apparaît, en­ dormie à ses côtés, et au siècle suivant saint Joseph se place de l'autre côté du berceau.

A la fin du Moyen Age, la sain- te famille prend sa position définitive, sous un toit de chaume, selon l'ordon­ nance de nos crèches modernes.

La dévotion particulière du Moyen Age pour la Vierge nous vaut une sigillogra­ phie mariale extrêmement abondante.

En buste, à mi-corps, assise, debout, nimbée ou non, la tête couronnée ou simplement recouverte d'un voile, ac­ compagnée ou non de l'Enfant Jésus, Marie est figurée dans toutes les posi­ tions et toutes les scènes de sa vie, no­ tamment l'Annonciation, l'Assomption et le Couronnement.

Parmi les saints, que 1 'on identifie en gé­ néral à leurs attributs, les plus fréquem­ ment reproduits par les graveurs sont Pierre, Jean-Baptiste, Etienne et Mar­ tin.

Leur iconographie est fort voisine de celle des autres arts: clefs de saint Pierre, martyre de saint Jean-Baptiste, lapidation de saint Etienne, partage du manteau de saint Martin.

Parfois, au contraire, on découvre sur les sceaux des scènes moins connues, empruntées à des traditions hagiographiques locales, et les rapprochements avec les thèmes de la sculpture régionale sont souvent très instructifs. 2 / 2. »

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