Les réseaux sociaux renouvellent ils l’engagement
Publié le 15/05/2025
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Les réseaux sociaux renouvellent ils l’engagement
Plan:
1. une facilitation de l’accès à différentes formes d’engagement.
2. Ces inconvénients
3. Un engagement durable ou un idéalisme de ce nouvelle accès à l’engagement
Introduction
Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer un monde sans réseaux sociaux.
Ils rythment nos
journées, influencent nos opinions et façonnent nos manières de communiquer.
Mais leur
rôle ne s’arrête pas là : depuis quelques années, les réseaux sociaux sont devenus des
espaces d’expression citoyenne et de mobilisation.
Beaucoup de jeunes, par exemple,
choisissent de s’engager à travers des publications, des pétitions en ligne, ou des
campagnes sur Instagram, ou TikTok.
Cet engagement politique, qui désigne toute
action motivée par des valeurs politiques et visant à influencer les détenteurs du
pouvoir, prend donc aujourd'hui de nouvelles formes.
Mais face à cette nouvelle
manière de s’impliquer, une question se pose : les réseaux sociaux renouvellent-ils
réellement l’engagement ? Ou ne font-ils que donner l’illusion de l’action, sans véritable
impact sur le monde réel ? Pour répondre à cette problématique, je vais d’abord montrer que
les réseaux sociaux ont facilité et diversifié les formes d’engagement.
Ensuite, j’expliquerai
en quoi ces nouvelles formes posent certaines limites.
Enfin, je m’interrogerai sur la
durabilité et le réel impact de cet engagement numérique.
I.
La facilitation de l’accès à différentes formes d’engagement grâce aux réseaux
sociaux
D’abord, ils ont rendu l’engagement beaucoup plus accessible.
Aujourd’hui, n’importe qui
peut s’informer, réagir à une cause ou participer à une mobilisation depuis son téléphone.
Il
n’est plus nécessaire d’appartenir à un syndicat, à un parti ou de manifester dans la rue pour
s’impliquer.
Un simple clic peut suffire pour partager une pétition, soutenir une campagne,
ou relayer un message militant.
On assiste à une démocratisation de l'engagement
politique, qui peut prendre des formes variées comme le militantisme, l'engagement
associatif, le vote ou la consommation engagée.
Les réseaux ont également permis une
diffusion plus rapide et plus large des mobilisations.
Des hashtags comme #MeToo,
#BlackLivesMatter, ou encore #FridaysForFuture ont rassemblé des millions de personnes
dans le monde entier.
À l'origine, ces mouvements ont été lancés par quelques personnes et
ont acquis une grande force de propagation sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux
sont devenus un outil puissant pour le militantisme, qui désigne l'engagement actif
d'une personne pour une cause, permettant de sensibiliser et de mobiliser à grande
échelle.
Autre point important : les réseaux sociaux permettent à des personnes souvent
peu représentées dans les médias traditionnels de faire entendre leur voix.
Par exemple, les
jeunes, les minorités ethniques ou sexuelles, ou encore les personnes issues de milieux
populaires utilisent ces plateformes pour exprimer leurs expériences, dénoncer des
injustices, ou créer des espaces de solidarité.
Cela contribue à une démocratisation de la
parole militante, et donc à un certain renouvellement des formes d’engagement.
Enfin, les
formes d’engagement se sont diversifiées : on peut militer en ligne (ce qu'on appelle le
militantisme numérique), créer des contenus pédagogiques, sensibiliser à des causes,
participer à des débats… sans forcément faire partie d’un mouvement politique classique.
Cela rend l’engagement plus souple et plus adapté aux réalités d’aujourd’hui.
II.
Les limites de l'engagement sur les réseaux sociaux
Cependant, il faut nuancer cette vision très positive des réseaux sociaux.
L’un des reproches
les plus fréquents faits à l’engagement sur les réseaux, c’est qu’il est souvent superficiel.
On
parle de « slacktivisme », c’est-à-dire un activisme paresseux, qui consiste à liker une
publication, partager une vidéo ou poster un message sans jamais passer à l’action
concrète.
Cela peut donner l’illusion d’un engagement fort, alors qu’il n’y a pas de véritable
investissement personnel ou collectif.
Ce phénomène peut être analysé à travers le
prisme du paradoxe du passager clandestin de l'action collective, où les individus
peuvent être tentés de ne pas s'engager activement, tout en espérant bénéficier des
retombées positives de la mobilisation.
Autre limite importante : la logique des
algorithmes.
Les réseaux sociaux fonctionnent avec des systèmes qui favorisent les
contenus viraux, courts, émotionnels.
Cela pousse parfois à la simplification des enjeux,
voire à la désinformation.
Des fake news peuvent circuler très rapidement, influencer
l’opinion publique, ou détourner l’attention de sujets plus complexes.
De plus,....
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