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Les paysans XVIe - XVIIIe sièclesous l'Ancien Régime.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les paysans XVIe- XVIIIe siècle sous 1 'Ancien Régime Sous l'Ancien Régime, environ 85% de la population vit à la campagne.

Les tech­ niques n'ont guère changé depuis le Moyen Age.

Les paysans riches.

les labou­ reurs.

sont peu nombreux.

L'existence des autres paysans dépend de la récolte.

Au XV/Ile siècle, des progrès commencent à apparaître.

Les travaux des champs La plupart des paysans vivent des travaux des champs de la même façon qu'au Moyen Age.

Ils cultivent surtout des céréales, base de l'alimentation.

De maigres troupeaux paissent sur les terres laissées en jachère.

Les rendements sont médiocres : pour une mesure semée, on récolte en moyenne cinq mesures de grains.

Au XVIIIe siècle, la situation évo­ lue.

De nouvelles espèces, américaines se diffusent : maïs, pomme de terre.

L'emploi de la charrue de métal se généralise.

On commence à remplacer la jachère par des cultures fourragères, ce qui permet de développer l'élevage.

Laboureurs, métayers et manouvriers Les paysans riches, les laboureurs, pos­ sèdent leurs terres et leurs instruments de travail et sont en mesure de nourrir leur fa­ mille en toutes circonstances.

Ils prêtent argent, semence ou grains aux paysans plus modestes en pratiquant souvent l'usure.

Ceux-ci, manouvriers qui travaillent à la journée, ou métayers qui cultivent la terre d'un propriétaire, mènent une existence précaire.

Ils ne s'en sortent que s'ils possè­ dent leur maison et un peu de bétail.

Ils complètent leurs revenus en effectuant des travaux artisanaux.

Accablés d'impôts, rongés par la misère, ils sont à la merci d'une mauvaise récolte et sont alors réduits à s'endetter ou à mendier.

Poussés par le désespoir, certains se lancaient dans des révoltes brutales condamnées à l'échec, faute d'organisation et de moyens.

Au XVIIIe siècle, les grandes famines dis­ parurent progressivement.

Témoignage "Le bas-peuple ne vit que de pain d'or­ ge et d'avoine mêlées.

ils se nourrissent encore de mauvais fruits, la plupart sau­ vages, et de quelques peu d'herbes pota­ gères de leurs jardins, cuites à l'eau avec un peu d'huile de noix ou avec très peu de sel.

Le commun du peuple ne mange pas de la viande trois fois par an.

Les trois quarts ne sont vêtus, hiver et été, que de toile à demi pourrie et déchirée et chaussés de sabots dans lesquels ils ont le pied nu toute l'an- née." Vauban, 1696 Repères chronologiques 1636 : révolte des Croquants en Limousin et Poitou- 1675 :révolte des "Bonnets rouges" en Bretagne -1662- 1664, 1693-1694, 1708-1709: grandes famines -1773 : Parmentier entreprend 2 / 2. »

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