Databac

Les paroisses urbainesSous l'Ancien Régime, les citadins, à ladifférence des paysans, bénéficient d'undouble encadrement : celui de la cité etc elui de la p aroisse.

Publié le 18/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les paroisses urbainesSous l'Ancien Régime, les citadins, à ladifférence des paysans, bénéficient d'undouble encadrement : celui de la cité etc elui de la p aroisse. Ce document contient 383 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Les paroisses urbaines XVIe -XVIIIe siècles Sous l'Ancien Régime, les citadins, à la différence des paysans, bénéficient d'un double encadrement : celui de la cité et celui de la paroisse.

Les paroisses urbaines ont un rôle civil moins impor­ tant que les paroisses rurales.

Leur rôle religieux devient prépondérant : elles sont d'actifs foyers de vie spirituelle.

Des communautés parmi d'autres Toutes les cités, même les plus petites, sont divisées en plusieurs paroisses.

Les citadins appartiennent à la fois à la cité et à la paroisse.

Cela ne diminue pas le rôle religieux de la paroisse mais amenuise son rôle civil : c'est la cité, et non la pa­ roisse, qui procure des avantages écono­ miques et sociaux (sécurité, hôpital, mou­ lins ...

) à ses habitants.

Les villes ont leurs propres réseaux de solidarité : les citadins se réunissent au sein des confréries des corporations.

La paroisse n'est plus qu'une communauté parmi d'autres.

Les liens paroissiaux La paroisse urbaine est un monde hétéro­ gène.

Alors que la communauté rurale ne comprend guère que des paysans, la ville met en contact négociants, artisans, com­ merçants, qui cohabitent dans la même rue.

Dans la nef de l'église, se côtoient des groupes sociaux très disparates.

Pourtant les liens paroissiaux demeurent solides.

Les fêtes de quartiers l'attestent.

La Fête­ Dieu, pour n'en citer qu'une, est l'occasion de grandes réjouissances.

Dans le nord de la France, les rues sont tapissées, les mai­ sons ornées ; après la procession et la messe, les hommes jouent aux dames, les femmes aux quilles, puis riches et pauvres, tous soupent ensemble, dehors si le temps le permet.

La "présence" reli­ gieuse des curés et vicaires urbains est plus rayonnante que celle du curé de cam­ pagne.

Ils exercent une surveillance atten­ tives sur leurs ouailles.

La paroisse est un foyer de vie spirituelle, animée par les chants, les prédications, les reliquaires.

Aussi, la paroisse reste-t-elle un cadre vivant et solide pour les privilégiés que sont alors les citadins.

Repères chronologiques Les paroisses et l'état-civil : 1539 : François Jer ordonne aux prêtres de tenir registre des actes de baptême et sépulture afin que ses su jets puissent prouver leur identité - 1579 : l'enregistrement des mariages est imposé dans des formes détermi­ nées -1667 : Louis XIV précise les formes de tenue des registres -1736 : renouvellement de toutes ces disposi­ tions.

Dès lors, l'enregistrement s'ef­ fectue de façon à peu près compa­ rable dans toute la France. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles