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Les massacres de SeptembreDes horreurs injustifiables.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les massacres de Septembre Des horreurs injustifiables 1792 Le tocsin sonne à travers Paris terrifié.

Depuis quelques jours, les mauvaises nouvelles affluent: les Austro-Prussiens déferlent sur le territoire, Longwy a capitulé et la place de Verdun est inves­ tie.

Chacun veut se persuader que la France a été trahie.

La colère populaire gronde contre les prêtres et les nobles.

Le Comité de surveillance de la Com­ mune attise les haines, tandis que des journalistes révolutionnaires, comme Marat, Fréron ou Gorsas, poussent le peuple à la vengeance.

La prédication sanglante va produire son effet, la peur dégénérant en un délire de violence col­ lectif.

Danton, qui appelle les volontai­ res aux armées, trouve naturel qu'avant leur départ Paris soit purgé des éléments suspects.

Le 28 août 1 792, l'Assemblée a autorisé les municipalités à opérer des visites domiciliaires et les arrestations se sont multipliées.

Des hommes courent aux prisons, armés de piques et de fusils.

Commencés le 2 septembre 1792, les massacres durent, à Paris, quatre lon­ gues journées.

Le signal des horreurs est donné au car­ refour Buci: des prisonniers que l'on transférait à l'Abbaye sont égorgés sur place.

Les tueurs gagnent ensuite cette même prison de l'Abbaye où, très vite, les cadavres s'entassent.

A la même heure, au couvent des Carmes, des dizaines de prêtres réfractaires sont abattus.

A la Force, à la Conciergerie, au Grand Châtelet, les détenus connais­ sent un même cauchemar.

Tout un petit scénario a été mis.

sur pied.

Sortis de leurs cellules, les malheureux compa-raissent devant un tribunal populaire improvisé.

En quelques secondes, leur sort est fixé sans qu'aucun puisse con­ naître les motifs de la sentence.

Quelques-uns sont renvoyés chez eux.

Les autres, soi-disant «élargis>>, trou­ vent une mort instantanée derrière la porte, sous les huées des tueurs et des mégères, plus excitées que le~> hommes.

Parmi les victimes, on compte des repré­ sentants de l'aristocratie (comme la princesse de Lamballe) et de nombreux ecclésiastiques, mais aussi des prison­ niers de droit commun (au cloître des Bernardins), des filles publiques (à la Salpêtrière) et même de pauvres dé­ ments (à Bicêtre).

Le nombre des victi­ mes a été estimé, pour Paris, entre 1300 et 1400, mais il y eut d'autres tueries à Orléans, Versailles, Meaux et Reims.

Pas une voix ne s'éleva pour arrêter ces massacres.

L'Assemblée restait muette devant la redoutable Commune.

Danton n'intervint pas et Roland se borna à remarquer qu'il fallait jeter un voile sur ces horreurs.

Robespierre, pris à partie à la Convention, justifiera ainsi les mas­ sacres de Septembre: «Vouliez-vous une révolution sans révolution? A ce prix, quel peuple pourrait jamais secouer les tyrannies?» 2 / 2. »

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